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Moïse Katumbi interdit d’accéder au Kongo central : Martin Fayulu crie sa colère « cette énième dérive dictatoriale est inacceptable »

Après la marche samedi dernier à Kinshasa avec ses pairs de l’opposition, du reste étouffée dans l’œuf par les forces de l’ordre à cause du non-respect de l’itinéraire établi par le gouverneur de la ville, le président d’Ensemble, Moïse Katumbi, avait programmé quelques activités dans la province du Kongo central, notamment à Mbanza-Ngungu ce mardi 23 mai 2023.

À la surprise générale, l’ancien gouverneur du Katanga, avec son cortège qui convergeait vers sa destination, se sont vus empêchés d’accéder à la province, au niveau du quartier Mitendi dans la commune de Mont-Ngafula, à la frontière entre Kinshasa l’ex Bas-Congo.

Ces éléments de la Police Nationale Congolaise qui ont quadrillé la route, disent avoir reçu l’ordre du gouverneur d’empêcher Moïse Katumbi de progresser, puisque ayant été averti de reporter ses activités. Comportement qui a poussé la majorité de l’opinion à monter au créneau.

Dans un tweet, son collaborateur de l’opposition, à savoir Martin Fayulu, a dénoncé ce qu’il a appelé «une énième dérive dictatoriale ».

D’après le candidat malheureux de la présidentielle 2018 qui s’en prend sans gang à Félix Tshisekedi, ce refus viole la constitution, dans son article 30.

« Monsieur Félix Tshisekedi et ses affidés viennent de dépasser les bornes. Comment refuser à Moise Katumbi, de se rendre au Kongo Central, dès lors que la Constitution dispose dans son article 30: «Toute personne qui se trouve sur le territoire national a le droit d’y circuler, d’y fixer sa résidence, de le quitter et d’y revenir, dans les conditions fixées par la loi.» Cette énième dérive dictatoriale est inacceptable», a-t-il écrit via le réseau social Twitter.

Outre l’opposition qui n’arrive pas à digérer ce fait, au sein de la majorité aussi cela ne passe. guère. Quelques personnalités proches du pouvoir en place estiment que infliger une telle décision à l’opposition à la veille des élections, c’est prêter le flanc aux opposants visiblement en perte de vitesse. Il en est de même à la répression, le weekend dernier à la capitale, de la marche qu’ils avaient organisée.

Samyr LUKOMBO

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