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Arrestation de Salomon SK Della: Katumbi déclare la fin de l’État de droit, Matata crie à la dictature

La nouvelle sur l’arrestation, cet avant-midi, à l’aéroport international de Ndjili, de Salomon Kalonda Idi, proche collaborateur de Moïse Katumbi, s’est répandue comme une traînée de poudre sur la toile.

Le président de l’Ensemble pour le Congo pour lequel il travaille, n’a pas tardé pour pester sa colère. Sur Twitter, Moïse Katumbi qualifie ce fait d’un «enlèvement crapuleux, sans aucune base juridique.

Pour enfoncer le clou, l’ex gouverneur du grand Katanga a, quant à lui, sonné le glas de l’État de droit, avant de se plonger dans une série de questions de ce que reprocherait Salomon SK Della par le pouvoir, de la destination qu’on l’a emmené.

«L’arrestation arbitraire et illégale de mon conseiller spécial Salomon Kalonda à l’aéroport de Ndjili est un enlèvement crapuleux. Aucune base juridique. Fin de l’Etat de droit», vient-il d’écrire sur Twitter.

«Que lui reproche-t-on ? Où a-t-il été emmené ? Les autorités doivent s’expliquer et le libérer !», s’est-il plaint.

Pour Matata Ponyo, président du parti politique LGD et l’un des ténors qui composent la nouvelle configuration de l’opposition, c’est une dictature.

Il réclame, lui, la libération de ce bras droit de celui dont la nationalité constitue un sujet cornélien.

«Je viens d’apprendre que Salomon Idi Kalonda, l’un de collaborateurs les plus proches de Moïse Katumbi, vient d’être enlevé en plein aéroport de Kinshasa par des hommes en tenue civile par un pick up double cabine. Je proteste contre ce type de dictature et réclame sa libération», réclame cet ancien premier ministre, aujourd’hui sous le collimateur de la justice pour la débâcle du méga projet dit Bukanga Lonzo, dont il serait le détourneur des fonds.

D’après plusieurs sources, Salomon Kalonda, arrêté à l’aéroport international de Ndjili à Kinshasa, entendait s’envoler pour Lubumbashi, où il devait prendre part au symposium de l’église catholique.

Samyr LUKOMBO

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