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Lutte contre le phénomène Kuluna à Ndjili : devant Gratien Tsakala, plusieurs délinquants déposent leurs machettes et intègrent la brigade de salubrité de la commune

Décidément, les Kinois peuvent s’en féliciter d’avoir pour la première fois, un ministre provincial de l’intérieur qui lie parole à l’acte, au sujet de la lutte contre la criminalité urbaine, communément appelée phénomène Kuluna à Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo.

Gratien Tsakala, puisqu’il s’agit de lui, est le ministre provincial de l’intérieur, sécurité et justice, qui a pris, depuis peu, à bras-le-corps, la question de l’insécurité qui bat son plein depuis plusieurs années ici dans la ville. Localisé plus sur terrain qu’au bureau climatisé, cet avocat de carrière a réduit sensiblement l’insécurité dans certains coins de la capitale, avec à l’appui sa grande campagne dénommée « Machette nase, Kinshasa eboyi Kuluna », laquelle donne d’ores et déjà des résultats incontestés incontestables.

Ce vendredi 16 juin 2023, il a effectué une descente dans la commune de Ndjili, à l’Est de la capitale, où il a présidé une cérémonie, toujours dans le cadre de cette méga campagne, qui a vu plusieurs bandits( Kuluna) déposer leurs machettes pour finalement intégrer la brigade de salubrité de ladite commune et des centres d’apprentissage des métiers.

Il a tancé ceux qui continueront dans ces actes, qu’ils seront appréhendés et subiront la rigueur de la loi. Après ce moment fort, le patron de la sécurité de Kinshasa, ensemble avec son équipe, a effectué une descente d’itinérance au marché de la liberté dans la commune de Masina dans le district de la Tshangu, où Il a rappelé les mesures de règlementation interdisant la commercialisation des liqueurs forte appelées communément « zododo».

Il faut noter que la campagne «Machette nase, Kinshasa eboyi Kuluna», s’inscrit dans le but d’impliquer toutes les couches sociales à condamner ces attitudes odieuses mais aussi, à les dénoncer pour permettre d’une part, une meilleure gestion de la question par les différents services de sécurité et d’autre part, faciliter la réinsertion des jeunes désœuvrés en les orientant vers des travaux de salubrité ou des centres de formation.

Samyr LUKOMBO

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