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Probable retour de Lusinde à la SNEL : Un stratagème impliquant plusieurs caciques du Pouvoir actuel de connivence avec une équipe de la banque mondiale !

Il n’aura fallu que trois mois après la déchéance de l’ex Directeur Général de la SNEL, Frabrice Lusinde, pour que les manœuvres et les combines peu orthodoxes, moins encore catholiques soient mises en oeuvre par les ennemis de la République afin de forcer le retour de ce dernier à la tête de cette prestigieuse société.

Une façon donc de jeter en pâture, sans scrupules aucun, le travail de contrôle rigoureux et sérieux mené par les députés nationaux ayant conduit à sa déchéance à l’issue d’une plénière retransmise d’ailleurs en direct sur les antennes de la RadioTélévision Nationale Congolaise à laquelle tous les autres médias ont eu accès.

Comme si le ridicule ne tue plus au pays de Lumumba et d’Étienne Tshisekedi. Derrière ces sales stratagèmes seraient impliqués plusieurs caciques du pouvoir actuel de connivence avec une équipe de la banque mondiale.

Conduite par un bonze jouant ainsi la facilitation, ladite équipe aurait déjà obtenu l’assentiment du chef de l’État pour que Fabrice Lusinde fasse un come-back. Très décevant comme l’on peu s’en apercevoir.

L’Histoire est têtue, dit-on. Motivés par seuls leurs intérêts au détriment de toute une nation, le groupe de caciques s’évertue à jeter dans les oubliettes les faits gravissimes mis au grand jour après le travail des députés contenus dans leur rapport sur la gestion de Lusinde. Leur implication dans le concours organisé par le Comité de pilotage de la réforme des entreprises du portefeuille de l’État ( COPIREP) serait de taille pour que Fabrice Lusinde soit porté à la tête de la SNEL…

Tenez! Durant les cinq premiers mois après son avènement à la tête de la SNEL, Fabrice Lusinde n’a fait que solliciter les crédits à la banque mondiale pour payer les travailleurs sous prétexte que l’entreprise serait en cessation de paiement. Or, en droit, une entreprise en cessation de paiement est déjà en processus de liquidation.

La démarche sciemment entreprise par l’ex DG Lusinde s’inscrivait dans la logique jeter le matelas pour ainsi aboutir à la liquidation de la SNEL.

Aussi, faut-il ajouter que, deux enjeux majeurs devraient donc interpeller tout esprit averti au sujet de la témérité pernicieuse de Fabrice Lusinde. Il s’agit d’une part de l’enjeu économique, et d’autre part, de l’enjeu politique.

Concernant le volet économique, l’on sait parfaitement bien que la SNEL regorge trois services en son sein, à savoir : la distribution, la production et le transport. C’est ce dernier qui procure, en terme de revenus, plus de 80% à la SNEL. A comprendre donc Monsieur Fabrice Lusinde voulait que le transport de cette prestigieuse société soit cédé à une firme internationale dont l’un des caciques au pouvoir figure dans la chaîne de dépenses de la RDC actuellement.

Deuxièmement, Point n’est besoin de signaler que la souveraineté d’un pays tient à l’électricité. Les exemples en sont légion, comment à travers le monde, les chefs d’État traitent la question avec beaucoup de pincettes. L’exemple le plus frappant est celui de l’Ouganda.

Et l’on peut donc comprendre, dans son coup contre la République, Fabrice Lusinde préparait une grave crise institutionnelle au plan politique.

En définitive, l’on est en droit à se poser quelques questions face à cette ingérence de la Banque Mondiale dans un dossier qui concerne la souveraineté d’un État.

Rappelons que les dispositions régissant la banque mondiale stipulent que : « Quand il y a immixtion d’un agent de la banque mondiale pour la cause d’un tiers afin de garantir un financement, il court le risque d’un licenciement ».

✓ Est-ce que le pouvoir en place veut-il se débarrasser du parlement après l’avoir utilisé ?

✓ N’est-ce pas, dans cette manœuvre, une façon de créer une crise institutionnelle afin de retarder les élections ?

✓ Qu’est-ce-qui se cache derrière le retour de Fabrice Lusinde et Qui est derrière ?

✓ Comment la population va-t-elle comprendre qu’un DG déchu par le parlement soit retourné en fonction avec le nom du chef de l’État ?

✓ Qui est le tout puissant en pareil cas, le DG ou le parlement?

✓ Pourquoi pas le retour du ministre de l’économie déchu par le parlement ?

✓ Bahati ne serait-il pas le mal aimé de l’Union sacrée ?

Bref, Les mêmes sources rapportent que la délégation de la banque mondiale a été reçue par le speaker du parlement qui n’a pas caché sa déception. Le Chef de l’État, garant du bon fonctionnement des institutions, est vivement interpellé d’autant que la stabilité des institutions en dépend.

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