Élections 2023 : Fayulu attend présenter les règles de jeu à Kadima pour se raviser
L’opposant Martin Mayulu qui ne fait que contester le processus électoral de la République démocratique du Congo, marqué déjà par la fin des opérations de l’identification et de l’enrôlement des électeurs à travers le pays, n’a toujours pas visiblement changé d’avis par rapport à sa décision prise la semaine dernière, annonçant le boycott à tous les niveaux pour son parti, des élections législatives et présidentielle de décembre prochain.
Devant de milliers de Kinois dimanche dans une commune de Kinshasa lors d’un meeting de l’opposition au cours duquel, ses pairs : Moise Katumbi, Matata Ponyo et Delly Sesanga, étaient représentés par leurs secrétaires généraux, le candidat malheureux à la présidentielle de 2018, a indiqué qu’il devait échanger avec le président de la CENI, Dénis Kadima, pour lui présenter les règles de jeu et que si, celle-ci parvenait à les accepter, il pourrait se raviser.
« Les élections doivent bien se tenir, nous disons que le 23 janvier 2024 à minuit, Tshilombo doit partir (…) Je viens des États-Unis et de la France, je leur ai dit que je n’accepterai pas qu’on aille aux élections selon la volonté de Kadima. Ce que Kadima a dit j’ai suivi ça, nous allons nous mettre ensemble, nous allons lui dire voici les règles de jeu, si il accepte les règles, nous allons participer aux élections, sinon nous n’allons jamais accepter ça », a dit Martin Fayulu.
Lors de sa déclaration marquant la convocation de l’électorat pour la députation nationale, le président de la centrale électorale, a rassuré sur la transparence des résultats après les élections attendues. De propos qui ne donnent pas de garanties du côté de l’opposition qui conteste le processus électoral en cours, établit selon elle, pour la victoire de Félix Tshisekedi.
Exigeant l’audit du fichier électoral par un organe fiable, de renommée internationale, l’opposant Fayulu , avait renoncé à ses ambitions électorales pour les prochaines échéances. Reste désormais à savoir si l’opposant va se raviser et rejoindre la course avec ses pairs, Félix Tshisekedi et autres candidats.