POLITIQUE

RDC : “Le discours du Pdt Tshisekedi à Mbuji Mayi fait sentir un vent de dictature en formation ” ( J-C Katende)

Le défenseur des droits de l’homme, Jean Claude Katende, est notamment revenu sur le discours du président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, à Mbujimayi au Kasaï oriental où, il a clairement affirmé qu’il ne recevait pas de leçons de qui que ce soit en matière des droits de l’homme.

Dans son compte Twitter, cet acteur de la société civile estime que Le discours du Tshisekedi à Mbuji Mayi fait sentir un vent de dictature en formation. 

« Le discours du Pdt Tshisekedi à Mbuji Mayi fait sentir un vent de dictature en formation. Si le Pdt de la république ne peut plus écouter la voix de qui que se soit sauf celle des gens qui voient les choses de la même façon que lui,ça devient grave. La dictature n’a pas d’avenir », a écrit, ce lundi sur Twitter, Jean Claude Katende.

D’un ton fort, le chef de l’état avait martelé qu’il s’attaquerai sans hésitation, sans remords à tout congolais qui mettrait en danger la sécurité et la stabilité de la RDC. 

« Peu importe ce qu’on en dira : violation des droits de l’homme, privation des libertés… je n’en démordrai pas parce que démocrate je suis, démocrate je resterai. Je n’ai aucune leçon à recevoir de qui que ce soit dans ces domaines. J’ai la charge de protéger et de garantir le bien-être de tous les congolais de quelque bord politique que ce soit, qu’ils soient religieux ou d’autres idéologies…C’est l’histoire et Dieu qui me jugeront », avait prévenu le président de la République.

Dans le contexte :

la CENCO avait regretté la semaine dernière, le recul déplorable caractérisé par la répression violente des manifestations de l’opposition, la restriction de la liberté de mouvement des opposants, des tentatives des projets de lois discriminatoires, l’instrumentation de la juste et les arrestations arbitraires.

Ces derniers jours en RDC, l’actualité était autrement dominée par les arrestations des opposants : Salomon Kalonda, conseiller spécial de Moise Katumbi et Frank Diongo. Le premier est accusé de conspiration contre le pouvoir de Félix Tshisekedi. Il serait, selon les services de sécurité, en collusion avec le Rwanda et un groupe armé pour renverser le pouvoir actuel . Par ailleurs pour Frank Diongo, l’opposant est reproché de « complicité » dans l’affaire de Salomon Kalonda.

Outres ces arrestations s’ajoutent, les perquisitions des résidences de Moïse Katumbi et son son conseiller, Salomon Kalonda à Kinshasa et Lubumbashi. Ces perquisitions policières n’ont pas aussi épargné leurs familles, à l’image de celle de la résidence de la mère de Salomon Kalonda à Lubumbashi.

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