JUSTICE

URGENT : Matata Ponyo invité à la cour constitutionnelle mercredi

L’opposant Matata Ponyo , a été invité à comparaître mercredi, devant les juges de la cour constitutionnelle, pour notamment répondre aux griefs mis à sa charge. 

« Nous Jean Paul MUKOLO NKOKESHA Officier du Ministère Public près la Cour Constitutionnelle Mandons au Sieur MATATA PONYO MAPON résidant au n° 1 de l’avenue Chemin des Dames, Quartier Ma-Campagne à Kinshasa / Ngaliema de comparaître devant nous, en notre cabinet, à Kinshasa / Gombe le mercredi 12 juillet 2023 à 11 heures précises pour y être entendu sur des faits infractionnels à lui imputés et lui faisons savoir que, faute de ce faire, il y sera contraint conformément à la loi», a écrit à l’ancien premier ministre, Jean Paul Mukolo, procureur général près la cour constitutionnelle dans un mandat de comparution.

Longtemps invité par la justice, l’ancien premier ministre est accusé d’avoir détourné plusieurs millions de dollars, déboursés par l’état Congolais pour le méga projet de Bukanga Lonzo, en débâcle depuis des années après que l’argent décaissé pour son exécution a été volatilisé. 

Matata Ponyo se disculpe bien qu’il soit toujours sur la sellette de la justice. La cour constitutionnelle avait déclaré qu’elle était incompétente pour le juger peu après qu’elle se prononce encore sur sa compétence à juger un ancien premier ministre.

L’ancien premier ministre accuse par ailleurs le président du sénat, Bahati Lukwebo, de vouloir l’écarter de la politique. Le patron de la chambre haute du parlement sollicitait la levée des immunités parlementaires de Matata Ponyo, comme sénateur pour qu’il soit poursuivi en justice. 

Matata Ponyo est aussi ciblé par la justice pour avoir détourné de millions de dollars destinés aux victimes de la « Zaïrianisation ».

La « Zaïrianisation » est une mesure d’expropriation sans indemnisation d’entrepreneurs étrangers qui a été décidée en 1973 par l’ancien président Mobutu Sese Seko. Les victimes sont majoritairement  des belges, grecs et portugais. Celles-ci ont confié le suivi du recouvrement de leurs créances à des mandataires agissant en leurs noms et résidant sur le sol congolais.

Michée Efoya

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *