POLITIQUE

Assassinat de Chérubin Okende : le FCC dit constater un crime perpétré dans un contexte national de plus en plus tendu !

Dans sa déclaration suite à la mort « odieuse » de Chérubin Okende, ancien ministre des transports, le FCC qui a partagé la douleur avec la famille du défunt, a condamne avec la plus grande fermeté « cet assassinat odieux et exige une enquête indépendante, afin que les circonstances de ce crime qui révolte la conscience humaine soient élucidées le plus rapidement possible et que les auteurs et commanditaires subissent la rigueur de la loi ».

La plateforme de l’ancien président Joseph Kabila constate « que ce crime a été perpétré dans un contexte national de plus en plus tendu, marqué par la violation chronique des droits et libertés garantis par notre Constitution, le règne de l’arbitraire et l’insécurité généralisée : menaces et intimidations récurrentes; enlèvements et arrestations intempestives; anathèmes dénigrants, aux relents identitaires, à l’endroit des leaders de l’Opposition, de la société civile, en ce compris l’Eglise Catholique, et de la presse indépendante, le tout à la veille des élections générales, aux prémisses viciées et fortement contestées, qui ne pourront apporter ni paix ni stabilité à notre pays».

« Le Front Commun pour le Congo exprime sa profonde compassion aux proches de l’illustre disparu, un homme d’Etat digne qui, refusant de pérenniser l’avilissement de la politique et le recul démocratique sans précédents vécus actuellement dans notre pays avait, il y a peu, fait le choix de l’honneur, de la cohérence et de la fidélité à ses convictions », peut-on lire dans le message transmis par le FCC.

Chérubin Okende, collaborateur de Moïse Katumbi, a été retrouvé mort jeudi 13 juillet à bord de sa voiture à Kinshasa. Dans des photos et vidéos très « choquantes » publiées sur les réseaux sociaux, on y voit la chemise de l’ex ministre maculée. Il était, d’après les images entrain de conduire.

 « Chérubin Okende s’est rendu à la Cour le 12 juillet. Arrivé sur place, il aurait dépêché son garde du corps Nicolas Kabunda afin de remettre une lettre demandant un report de vingt-quatre heures de la convocation. Ce n’est qu’en sortant du bâtiment que son garde du corps a constaté que le député avait disparu. Mais un responsable de la CC affirme que, « Chérubin ne s’est jamais rendu en personne à la cour », selon les proches de la victime requis l’anonymat chez le journaliste Stanis Bujakera.

Le gouvernement Congolais à travers son porte-parole Patrick Muyaya a, annoncé avoir appris avec effroi son assassinat. Il a par conséquent instruit tous les services de sécurité de faire diligence pour une enquête minutieuse afin de faire la lumière sur cet acte inadmissible. Le Gouvernement présente ses condoléances les plus attristées à sa famille.

En séjour à Abidjan en Côte-d’Ivoire, Moïse Katumbi a écourté son séjour dans ce pays pour rejoindre dans l’urgence la RDC. Dans une interview accordée à la RFI, le candidat déclaré à la présidentielle de décembre prochain a devancé un « assassinat politique» tout en soulignant qu’une enquête indépendante sera menée. 

La CENCO a condamné l’acte et surtout, à l’encontre d’un opposant en période préélectorale. 

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