POLITIQUE

RDC: “ L’opinion attend de Félix Tshisekedi d’opérer des choix drastiques comme protecteur des droits et libertés des citoyens congolais ”(  Claudel Lubaya ) 

Dans sa déclaration faite ce lundi concernant la screnite de l’enquête annoncée , des mesures conservatoires qui  s’imposent après le meurtre du député national Chérubin Okende, le député national Claudel Lubaya, a affirmé que l’opinion attend du Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi de s’assumer à sa responsabilité politique de garant constitutionnel du fonctionnement harmonieux des institutions en opérant des choix drastiques comme protecteur des droits et libertés des citoyens congolais.

« Il lui revient de prendre ses responsabilités et d’agir avec fermeté et célérité pour rassurer. L’opinion attend des grandes annonces allant de la démission à la suspension de toutes les personnes impliquées ou soupçonnées de manière directe ou indirecte dans la chaine de commandement tant politique, judiciaire que sécuritaire ayant conduit, par action, par omission ou par négligence, à l’assassinat de Cherubin Okende », a écrit cet élu du peuple.

Selon lui, Les mesures conservatoires instamment attendues sont une exigence morale qu’impose la gravité de la situation.

«(…) et rien n’autorise le Gouvernement à y déroger. Il est astreint, pour ce faire, au devoir constitutionnel d’exemplarité en vue de créer les conditions d’intégrité et d’impartialité aux fins de rendre l’enquête plausible. Sans cela, l’exécutif national va sans cesse continuer à perdre sa crédibilité », a notamment exigé Claudel Lubaya.

Pour rappel, Chérubin Okende était retrouvé mort jeudi, à bord de sa voiture dans la commune de Limete à Kinshasa. Des images publiées sur les réseaux sociaux ont démontré que l’ancien ministre des transports a été tué par balle soit par machette. La version de sa mort par balle a été confirmée par la cour de cassation. 

Le gouvernement avait annoncé qu’il mènerait une enquête pluridisciplinaire pour établir les responsabilités. 

Autrement, le président de son parti , Moise Katumbi a parlé d’une «enquête indépendante». Il avait dénoncé d’un «assassinat politique» accusant le pouvoir en place de n’avoir aucun contrôle». 

Michée Efoya

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