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Afrique : dans sa casquette de facilitateur de la CEEAC, Félix Tshisekedi réussit à faire accorder les violons de la classe politique tchadienne

Félix Tshisekedi, le président RD. Congolais, au milieu des acteurs politiques et de la société civile Tchadiens, mercredi 19 juillet 2023, au terme de sa mission en tant que facilitateur de la CEEAC dans ce pays. Photo| présidence de la RDC.

Facilitateur choisi par la Communauté Économique des États d’Afrique Centrale (CEEAC) pour faire entendre les différentes parties prenantes au processus de la transition au Tchad, Félix Tshisekedi, le président RD. Congolais a fait mouche dans sa mission.

Atterri, mardi 18 juillet, au petit matin en Ndjamena, au Tchad, le président de la République Démocratique du Congo Félix Tshisekedi, a été reçu en tête-à-tête par son homologu Tchadien, Mahamat Idriss Deby, président de la transition, que l’opposition, depuis un certain moment, n’entendait plus de cette oreille.

Sur place, le fils de l’opposant historique de la RDC a dû rencontrer les représentants du Système des Nations-Unies, de l’Union africaine, de l’Union européenne et des Etats-Unis, avant d’essayer de persuader les différents partis politiques ainsi que les représentants de la société civile, qui se regardaient en chien de faïence avec le pouvoir du fils d’Idriss Deby Itno, assassiné au front, en 2021.

Pari gagné pour Félix Tshisekedi !

Réconcilier les différentes vues des parties prenantes à la transition pour aboutir aux élections, c’est ce qu’a réussi de faire le facilitateur de la CEEAC, qui disait repartir «plein d’espoir d’une solution pacifique et heureuse pour ce peuple frère », avant de reconnaître qu’il n’est «pas exempt de problème».

«Mon pays est aussi victime d’agression barbare et de tentatives de déstabilisation. Au nom de l’amour pour mon pays et pour l’Afrique que je veux voir en paix et stables, j’ai accepté avec honneur cette mission », a précisé le Chef de l’État Congolais, qui a clos, avec succès, mercredi 19 juillet, les consultations avec la classe politique tchadienne, par un nouveau tête-à-tête avec son homologue, Mahamat Idriss Deby.

Le président Tshisekedi peut se frotter les mains d’avoir fait faire accorder les violons de la classe politique d’un pays dont la méfiance des acteurs n’augurait pas un bon lendemain.

Samyr LUKOMBO

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