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Kinshasa : Quelques mesures populaires du nouveau patron de la police kinoise, dont la suspension des « Bureaux 2» dans la capitale

Le commissaire divisionnaire urbaine de la police de ville de Kinshasa, Blaise Kimbalimbali, assis dans une salle des de la PNC, lors de sa prise de fonction, jeudi 20 juillet.

Le nouveau commissaire divisionnaire urbain de la Police de la ville de Kinshasa, Blaise Kimbalimbali, a tapé du poing sur la table en prenant des décisions fortes, notamment l’interdiction d’opérer, à travers toute la capitale, de l’unité de la police dénommée « Bureau 2», a appris NEWS.CD de Barick Guema, Journaliste à la radio Top Congo.

Entré en fonction jeudi après une cérémonie de remise et reprise avec son prédécesseur, Sylvano Kasongo, à la tête de la police de Kinshasa depuis 7 ans, Blaise Kimbalimbali a pris des mesures drastiques également au niveau de la Police de Circulation Routière, qui «ne va plus arrêter jusqu’à nouvelle ordre».

«Je ne préfère pas parler de la courtoisie, mais pas d’arrestations sauf en cas d’accidents», précise le nouveau patron de la police Kinoise, lors de sa première réunion de prise de contact, vendredi, à Kinshasa, avant d’insister sur le rôle des roulages, qui « doivent essentiellement se livrer à la régularisation».

D’après nos sources, Blaise Kimbalimbali a promis d’examiner à fond le travail de la PCR, qu’il appelle de «changer leurs méthodes de travail».

Pour lui, « l’idée est de juguler les embouteillages dans la ville». Il a annoncé une réunion ce samedi avec les différentes associations des chauffeurs dont l’ACCO( Association des Chauffeurs du Congo).

Après son septennat comme le numéro un de la police urbaine de Kinshasa, le départ de Sylvano Kasongo de ce poste a réjoui plus d’un Kinois, qui estiment que ce dernier est à la base de l’insécurité galopante et d’autres phénomènes inédits qui secouent Kinshasa. Promu à ce poste, Blaise Kimbalimbali n’aura pas la tâche facile. Ce dernier va devoir en découdre avec le banditisme urbain, communément appelé phénomène «Kuluna», ainsi à plusieurs vagues d’enlèvement devenu monnaie courante dans la ville, dont certains acteurs se trouvent d’ores et déjà en taule.

Samyr LUKOMBO

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