POLITIQUE

Jeux de la francophonie : Francine Muyumba estime que le gouvernement Congolais aurait dû refuser de recevoir la secrétaire générale de l’OIF en raison de l’agression Rwandaise 

Selon la sénatrice Francine Muyemba dans un communiqué publié samedi, la République démocratique du Congo n’aurait pas dû recevoir la secrétaire générale de l’organisation des jeux de la francophonie, la Rwandaise Louise Mushikiwabo , pour la neuvième édition de ces jeux qui se déroulent à Kinshasa, capitale du pays depuis jeudi. 

Alors que la RDC est agressée par le Rwanda, Francine Muyumba estime que le gouvernement Congolais aurait dû garder sa position.

« En diplomatie, il est important d’assumer clairement ses positions, et la diplomatie congolaise devrait éviter de manipuler l’opinion dans le cadre des propagandes politiques », écrit la sénatrice dans le communiqué. 

La parlementaire Congolaise ajoute sa thèse en ces termes :

« La RD Congo aurait dû déclarer ouvertement son refus de recevoir la SG de l’OIF sur son sol pour des raisons bien connues de tous, notamment l’agression rwandaise, au lieu de tromper l’opinion en se basant sur la thèse de « l’organisateur ».

Dans le même communiqué, la proche de l’ancien président Joseph Kabila, a aussi félicité le gouvernement Congolais pour ses efforts fournis et les moyens publics mis à la disposition des organisateurs faisant preuve d’une excellente qualité organisationnelle.

Pour rappel, la secrétaire générale de OIF), la Rwandaise Louise Mushikiwabo, est absente pour ces neuvièmes jeux de la francophonie à Kinshasa. Craignant sur sa sécurité en raison des tensions qui opposent son pays à la RDC depuis plusieurs mois maintenant, Louise Mushikiwabo avait délégué Caroline St-Hilaire, une des administratrices de l’OIF pour la représenter. 

Dans l’Est de la RDC, les rebelles M23 qui occupent des localités du Nord-Kivu sont appuyés par l’armée Rwandaise, selon les autorités Congolaises de les experts de l’ONU. Ces allégations continuent à être refusées par Kigali qui appelle en revanche, Kinshasa à traiter à lui seul ses affaires.

MICHÉE EFOYA

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