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Kinshasa : Colette Tshomba a défendu son mémoire de DEA sur « la communication politique polyphonique » avec mention la plus grande distinction à l’IFASIC

Colette Tshomba a présenté et défendu, ce mercredi 2 août à l’IFASIC, son mémoire pour l’obtention du diplôme d’études approfondies (DEA) avec mention « la plus grande distinction ».

Sa recherche porte sur « la communication politique polyphonique : assises conceptuelles et théoriques ».

« je viens de défendre mon mémoire de DEA intitulé : « la communication politique polyphonique : assises conceptuelles et théoriques », un sujet qui m’a été inspiré par un débat houleux suscité par la publication du livre : Entre la révision de la constitution et l’inanition de la nation, du prof Evariste Boshab, à l’époque Secrétaire général du PPRD. Ce débat a constitué ma problématique et j’ai voulu comprendre qu’elle était cette forme de communication qui en découlée. Je suis arrivée donc à combiner la communication politique et la polyphonie. La polyphonie qui est un concept emprunté de la musique, ensuite de la littérature et que nous allons ramener en communication politique et plus précisément dans le discours politique », explique-t-elle.

Le jury costaud était constitué d’éminents professeurs de l’IFASIC, Godefroid Elite, François Elika, Alexis Mbikayi, Jean-Claude Matumweni (promoteur) sous la présidence du recteur Kambayi Bwatsha.

Le mémoire de la récipiendaire Colette Tshomba reçu, tel un chef-d’œuvre, avec mention, la plus grande distinction.

Tous n’ont pas tari d’éloges à l’endroit de Colette Tshomba, auditrice assidue. C’est le cas du professeur émérite Alexis Mbikayi qui dit avoir, en regardant l’impétrante, le souvenir « d’une étudiante très brillante qui a fini ses études qu’avec des distinctions ».

Tous les autres membres conviennent de la complexité de la recherche et de l’« écriture très aisée » du mémoire.

La certification de ce travail ouvre la voie à la recherche doctorale que le professeur Jean-Claude Matumweni Makwala entrevoit déjà meilleure, connaissant Colette Tshomba. Visiblement fier d’avoir coordonné la recherche, ses mots sont forts et démontrent les qualités, valeurs intellectuelles substantielles de Madame Tshomba.

« Ici, je dis toute ma joie de l’aboutissent de ce travail, surtout de sa qualité. Comme les uns et les autres l’ont souligné, c’est un travail qui se lit aisément, il est bien structuré et bien aéré. Un travail explorateur à ce niveau mais qui comporte une telle profondeur arrive quand même mais, pas toujours. En réalisant ce travail, elle était dans une triple situation de découvrir, s’approprier et produire en même temps. Une triple activité qui n’était pas du tout repos surtout en dépit de ses autres multiples tâches que nous connaissons tous. Mais, elle s’est bien sortie », lâche tout heureux le professeur Jean-Claude Matumweni Makwala.

Le moins que l’on puisse dire, c’est que Colette Tshomba a mis d’accord non seulement les membres du jury, mais aussi toute l’assistance venue à cette soutenance publique.

Il faut signaler la présence dans l’assistance des autres membres du comité de gestion de l’IFASIC, des professeurs Evariste Boshab, Claude Nyamugabo, tous de l’Unikin, du député national Jean Kimbunda, de Wivine Moleka, vice-ministre des hydrocarbures, et d’autres personnalités.

Rédaction

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