A LA UNEACTUALITEPOLITIQUE

Élections 2023 : HRW dénonce la répression contre les opposants et appelle les autorités à garantir les droits à la liberté

Déploiement de forces de l’ordre lors de la marche de l’opposition, à Kinshasa le samedi 20 mai 2022/Ph. JA

L’organisation non gouvernementale Human Rights Watch dénonce la répression dont sont victimes les opposants Congolais, à quelques mois des échéances électorales dont la présidentielle, prévues le 20 Décembre 2023.

Dans un communiqué publié sur son site internet et consulté par NEWS.CD, HRW dit avoir noté que cette “répression se déroule dans un contexte de tension politique accrue avant la campagne électorale officielle pour l’élection présidentielle”.

« Depuis mai 2023, les autorités de la République démocratique du Congo ciblent des dirigeants de partis politiques d’opposition, restreignent leurs libertés fondamentales et arrêtent des responsables de partis, a déclaré Human Rights Watch aujourd’hui. La répression se déroule dans un contexte de tension politique accrue avant la campagne électorale officielle pour l’élection présidentielle, qui commence le 19 novembre. L’élection générale est prévue pour le 20 décembre », dit cette organisation.

En vertu du droit régional et international des droits de l’homme, ajoute HRW, les autorités de la RDC sont tenues “de garantir les droits à la liberté de d’expression, d’association, de réunion pacifique et de mouvement. Les autorités doivent mettre fin aux arrestations arbitraires et respecter pleinement le droit à une procédure régulière et à un procès équitable des personnes détenues. Recevez des mises à jour sur les questions relatives aux droits de l’homme dans le monde entier.”.

HRW rappelle notamment l’interdiction des candidats de l’opposition Martin Fayulu, Delly Sesanga, Matata Ponyo et leurs militants de se rassembler devant le siège de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), “la police s’est servi de gaz lacrymogènes pour disperser la foule et a passé à tabac certains manifestants”, note l’organisation.

L’arrestation et la détention de M. Kalonda et les perquisitions manifestement abusives des domiciles des membres de sa famille soulèvent de sérieuses inquiétudes quant aux efforts politiquement motivés pour intimider l’opposition politique, déclare Human Rights Watch.

JJ KITENGE

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *