A LA UNEACTUALITEPOLITIQUESOCIETE

Election présidentielle en RDC : la convocation de l’électorat débute le 1er septembre

Le quartier général de la Commission Électorale Nationale Indépendante, CENI, à Kinshasa| droit tiers.

La Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) prend un chemin de non retour. Après la députation nationale, provinciale et autres, elle annonce, à partir du 1er septembre prochain, le début de dépôt des candidatures pour l’élection présidentielle.

Le train du processus électoral en République Démocratique du Congo, a pris une vitesse exponentielle, de tel enseigne que ceux qui traînent encore le pas au bord, risquent de vivre en spectateurs l’événement du 20 décembre de l’année en cours.

Pendant que l’opposition, dans sa diverse forme, brûlent ses calories pour jeter en pâture les efforts de l’administration Kadima, la CENI, elle, poursuit son bonhomme de chemin. À travers son communiqué daté du 22 août, consulté par NEWS.CD, cet organe d’appui à la démocratie dit «confirme la convocation de l’électorat pour l’élection présidentielle le 1er septembre 2023 et réitère sa ferme volonté d’organiser les élections combinées, dans le délai constitutionnel, en date du 20 décembre 2023».

L’opposition en ordre dispersé !

D’ores et déjà, l’opposition au régime de Félix Tshisekedi s’affiche bipolaire. Il y a, d’un côté, ceux qui, au-delà de reproches qu’ils font continuellement à la CENI, sont quand-même sur le starting-blocks, prêts à courir. Parmi lesquels on cite l’honorable Delly Sessanga (Envol), Matata Ponyo ( LGD) et Moïse Katumbi(Ensemble pour la République). De l’autre côté, ceux qu’on peut qualifier «des radicaux» du FCC de Joseph Kabila, ancien président de la République, qui, depuis le début du processus électoral, ne fourrent leur nez à aucune étape. Il y a, dans cette catégorie, Martin Fayulu, président de l’ECIDé, esseulé par ses trois collaborateurs du bloc de l’opposition, qui a vu le jour à Lubumbashi, puisqu’il souffle le chaud et le froid en même temps. Car tantôt il dit ne pas aligner les candidats à tous les niveaux, ce qui se traduirait par un boycott qu’il ne veut pas dire tout haut, tantôt qu’il est prêt à en découdre pour la présidentielle ( n’ayant aligné aucune candidature à la députation nationale et provinciale) tout en campant sur sa position: la mise en place d’un bureau d’expert international pour l’audit du fichier électoral.

Félix Tshisekedi : la grande machine de l’Union sacrée

En face d’eux tous, un seul homme : Félix Tshisekedi, président de la République, candidat à sa propre succession, qui a pu fusionner autour de lui, tous les poids lourds de la classe politique ( Kamerhe, Bemba, Bahati…) dans une plateforme dénommée « Union sacrée de la nation ». Avec son bilan, jugé positif par ceux qui prêchent pour sa cathédrale, Félix Tshisekedi espère rempiler pour un deuxième mandat. Après l’UNC, qui l’a choisi comme son candidat à la magistrature suprême, l’UDPS( Union pour la Démocratie et le Progrès Social), parti politique dont il est l’émanation, entend se prononcer sur la même question, dans un congrès qu’elle projete, du 25 au 26 à Kinshasa.

Samyr LUKOMBO

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *