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Santé : Monkeypox, ce qu’il faut savoir sur la maladie !

Image d’illustration/OMS

Après analyse à l’Institut Nationale des Recherches Biomédicales (INRB), un cas de Monkeypox a été confirmé dans la ville de Kinshasa, à l’Ouest de la République Démocratique du Congo. Ce cas confirmé est sous traitement à l’hôpital général de référence de Kinshasa (ex maman yemo).

Une maladie potentiellement mortelle mais qu’est-ce que le Monkeypox ? NEWS.CD tente de vous répondre.

Connue également sous le nom de la Variole de Signe ou simienne, le Monkeypox est une maladie causée par l’orthopoxvirus simien, d’où le nom d’orthopoxvirose simienne.

La personne souffrant de la maladie développe plusieurs symptômes dont une éruption cutanée qui peut durer deux à quatre semaines, la fièvre, les céphalées ou maux de tête, de douleurs musculaires et dorsales mais aussi de gonflement des ganglions lymphatiques (adénopathie).

« Les formes graves de la variole simienne peuvent comprendre des lésions plus grandes et plus étendues (en particulier dans la bouche, les yeux et les organes génitaux), des infections bactériennes secondaires de la peau, une septicémie ou des infections pulmonaires », précise l’OMS à travers son site internet.

En ce qui concerne la propagation, la maladie peut de transmettre d’une personne à l’autre ou d’un animal à l’être humain. Pour le premier cas, le Monkeypox se propage d’une personne à l’autre par contact étroit avec une personne infectée par le virus de l’orthopoxvirose simienne, et le second, lorsqu’il y a contact physique entre l’animal et l’être humain.

S’agissant du traitement, l’OMS a mis à disposition un petit nombre de traitements au técovirimat dans le cadre d’un usage à titre compassionnel, en particulier pour les sujets présentant des symptômes sévères ou exposés au risque d’une mauvaise issue (par exemple les sujets immunodéprimés et les personnes vivant avec le VIH à un stade avancé de l’infection.)

La prévention consiste à éviter le contact physique avec le malade ou ses objets souillés ou ses déjections, excrétions, mais aussi avec les animaux probablement atteints. L’hygiène alimentaire, surtout pour la viande issue de la forêt, est également un élément important dans la prévention.

JJ KITENGE

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