Société : un député provincial de Kinshasa accusé pour «viol et menace» sur sa bonne
Erick Bukula, député provincial de la vile de Kinshasa, connu pour son combat contre les tracasseries routières, est accusé pour» viol et manace» sur sa «bonne», qu’il a couchée plus de 20 fois, renseigne la plainte déposée à son encontre, par l’avocat de la plaignante.
Le dossier est d’ores et déjà sur la table du procureur général près la cour d’appel de Kinshasa/ Matete, juridiction devant laquelle lui, Érick Bukula, député provincial de la capitale, est justiciable.
La plaignante, elle, répond au nom de Mme Hélène Dondja Mukanga, au service du député provincial « depuis le 08 novembre 2022», en qualité de «bonne», avec «un salaire mensuel de 100 000 soit, 50$», précise la plainte, rédigée depuis le 7 septembre dernier, dont une copie a été traitée par NEWS.CD.
Tout a dégénéré en date du 15 décembre 2022, vers 13h15′, lorsque « l’inculpé envoya sa bonne au supermarché pour lui acheté une bouteille de whisky de marque William LAW SON’S qu’il prenait pendant que la victime se trouvait à la cuisine en train de préparer les feuilles de manioc et les poissons salés », indique la document.
Pour avoir sans peine son pied, l’élu de Limete lui demande d’interrompre d’abord la cuisine, pour aller arranger sa chambre, où il l’a couchée « avec brutalité » sur son lit sous ces mots: «toi tu travailles chez moi, tu es mon objet sexuel, il faut que je te couche», écrit son avocat dans la plainte adressée au procureur général près la cour d’appel de Kinshasa/ Matete.
L’appétit vient en mangeant, dit-on, l’honorable Bukula en avait fait sa coutume. Lassée d’être l’objet sexuel, Hélène Dondja Mukanga, qui était déjà abusée «plus de 20 fois», «décida d’abandonner son travail avec les arriérés de 4 mois soit 200$» de salaire.
«Que comme cela ne suffisait pas, après une réclamation de ses arriérés de salaire, pour faire taire la victime, l’inculpé député provincial porta plainte contre sa victime auprès de son ami capitaine Dux de Kingabwa pour ne rien lui reprocher», explique l’avocat, maître Ericka Kaposa.
Samyr LUKOMBO