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ITURI : les Forces Vives de la chefferie de Zaki lancent un cri d’alarme sur la dégradation de route du tronçon routier Aru-Ariwara-Kengazi-Bas à Aru

La société civile Forces vives de la chefferie de Zaki dans le territoire d’Aru en province d’Ituri, lancent un cri d’alarme sur la situation du tronçon routier Aru-Ariwara-Kengazi-Base, qui se trouve dans un état de délabrement très avancé.

Ceci rend difficile la circulation des populations et des véhicules.

Antoine Mopepe, Coordonnateur de la société civile de la chefferie de Zaki, qui décrie l’impraticabilité de cet axe routier dans une correspondance adressée au Gouverneur militaire Johnny Luboya Kashama, promet de recourir aux actions prévues par la constitution, en cas de non réaction des autorités.

«C’est avec amertume que nous constatons ce dernier temps le délabrement très avancé de tronçon Aru-Ariwara-Kengezi-Base, y compris le pont sur la rivière Aru. Cette route est d’importance très capitale, et est l’unique, qui favorise les échanges commerciaux entre le centre commercial d’Ariwara et le Chef-lieu du territoire d’Aru, et plus généralement avec la province de Haut-Uélé», a déploré le coordonnateur des Forces vives.

Dans cette même missive, La Société civile s’offusque par le fait que la population d’Aru, d’Ariwara en particulier, participe activement et régulièrement à ses activités économiques, au paiement des taxes de la province de l’Ituri, mais que gouvernement, en retour, ne fait rien.

Contacté ce lundi 23 octobre par News.cd, Antoine Mopepe a fait savoir que l’objectif de cette démarche que les forces vives ont entamés consiste à montrer au gouvernement congolais la souffrance de la population d’Aru suite à la dégradation de ce tronçon routier, qui met en liaison le territoire d’Aru à la province voisine de Haut-Uélé, une province avec laquelle ces deux populations exercent une intense activité commerciale.

Il a indiqué par ailleurs qu’en cas où ce tronçon et le pont sur la rivière Aru ne seront pas réhabilités urgemment par le gouvernement, la population du Centre de négoce d’Ariwara sera donc obligée de traverser par l’Ouganda pour se rendre à Aru, un passage qui lui sera complexe.

De sa part, le Président de la Société civile du territoire d’Aru, qui s’est confié à Notre rédaction ce lundi, a appelé les autorités compétentes à la responsabilité pour la réhabilitation de ces axes routiers.

«Étant donné nous sommes dans une entité concentrée et sous l’état de siège, nous déplorons et appellons le gouvernement à prendre ses responsabilités sur tous les axes de nos routes ici. Nous avons des routes en desserte agricole et des routes nationales. En plus, nous avons le pont sur la rivière Aru, qui est dans un état de délabrement très avancé. Ce pont a été construit par les belges, que les autorités doivent aider la paisible population à réhabilité ce pont», a laissé entendre monsieur Issa Atsidri Traoré.

Leni Nyamua

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