POLITIQUE

Légitimité électorale : Delly Sesanga compte sur l’observation électorale de la Cenco-ECC au lieu de la CENI et la cour constitutionnelle 

Le candidat président de la République démocratique du Congo en décembre prochain, Delly Sesanga compte sur la mission d’observation électorale de la conférence épiscopale du Congo (CENCO) et de l’église du Christ au Congo (ECC) pour la légitimité électorale. 

Dans une interview accordée à Jeune Afrique, l’opposant préfère ce duo au lieu de la commission électorale nationale indépendante ( CENI) et le cour constitutionnelle. Il accuse ces deux institutions chargées pour l’organisation des élections d’accompagner le schéma de fraude.

« Nous n’attendrons pas de la Ceni ou de la Cour constitutionnelle qu’elles proclament les résultats parce qu’elles n’auront pas d’autre choix que d’accompagner le schéma de fraude dans lequel elles se sont inscrites. Nous comptons sur l’observation électorale et sur l’implication des Églises catholique et protestante pour avoir un décompte parallèle des voix. C’est à ces résultats que nous ferons confiance, même s’ils donnent Félix Tshisekedi vainqueur », a soulevé Delly Sesanga.

Par ailleurs, le président de l’Envol redoute que le  «compromis à l’africaine» de 2018 soit revécu en décembre 2023. 

« Nous avons connu des difficultés en 2018 à l’occasion de cette alternance, pour laquelle on a dit qu’il y avait eu ce «compromis à l’africaine». C’est inenvisageable que cela se reproduise », a fait comprendre le candidat président de la République. 

Réagissant sur son soutien à la candidature de Félix Tshisekedi au scrutin de 2018, Delly Sesanga rappelle que l’actuel président Congolais « pouvait incarner les valeurs pour lesquelles son père s’était battu ». Il regrette toutefois que le chef de l’Etat s’inscrive « dans la continuité de tout ce que nous avions combattu sous les régimes précédents ». 

Michée Efoya

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *