Société : Maria Mobari et la fondation qui porte son nom volent au secours des personnes vulnérables et démunies

Créée le 09 février 2022, la Fondation Maria Mobari, qui n’a qu’un an, se distingue déjà par ses œuvres à l’endroit des personnes vulnérables et démunies, à travers des œuvres caritatives et des formations professionnelles pour l’autonomisation des Congolais.

Au cours d’une interview, mercredi 15 novembre, Maria Mobari, qui en est l’éponyme et de surcroît présidente, a parlé de la profondeur de la pauvreté ainsi que de la misère, qui constituent les vraies motivations de la création de sa fondation.

« La fondation a vu le jour le 09 février 2022, et c’est après avoir palpé la profondeur de la pauvreté et la misère que vivent certains de nos frères Congolais, et les difficultés que prouvent des enfants démunis et orphelins, que nous nous sommes engagé pour soutenir, encadrer, former ces derniers, afin de contribuer à l’épanouissement de notre pays. Mon équipe et moi sommes conscients de cette lourde responsabilité, voilà pourquoi nous ne cessons de travailler d’arrache-pied pour venir en aide à toutes ces personnes défavorisées », a-t-elle expliqué devant micro et caméra de News.cd.

Mme Maria Mobari révèle les deux rêves phares, qui l’ont conduit à mettre sur pied la fondation «Maria Mobari».

« En créant cette fondation, j’ai eu deux rêves. Le premier rêve consiste à répondre à l’appel divin, comme il est écrit dans le livre de Jacques 1:27: « la religion pure et sans tache devant notre Dieu, consiste à visiter les veuves et les orphelins dans leurs afflictions». Voilà pourquoi nous sommes disposé à fournir une assistance spirituelle, matérielle et autres aux enfants désœuvrés», a-t-elle dit.

La sensibilisation et la formation de la jeune fille, fait également partie de ces deux rêves de Mme Maria Mobari.

«Notre autre rêve et de sensibiliser et de former la jeune fille dans les différents domaines, de l’entrepreneuriat, le leadership, à travers Lee conférences et ateliers d’apprentissage», déclare-t-ell.

À un an et quelques mois seulement de son immatriculation, la Fondation Maria Mobari peut se féliciter d’un bilan sur terrain.

« L’année passée, nous avions effectué au mois quatre activités. Nous avions assisté des enfants orphelins dans les différents orphelinats, nous leur avons apporté les vivres. Et nous travaillons surtout dans le domaine de l’éducation. Vous le savez bien que l’éducation demeure la clé du succès. L’année passée nous avons apporté des fournitures scolaires aux orphelins du centre orphelinat filles de Sion dans la commune de Masina ainsi qu’au centre d’hébergement dans la commune de Masina. Cette année même, nous avons effectué une descente, il y a 6 mois passés, dans la commune de Selembao, où nous avons encore apporté des fournitures scolaires aux élèves afin de leur permettre de bien reprendre le chemin de l’école, car l’éducation demeure le moteur du changement et le socle même de l’avenir de demain», a-t-il détaillé.

S’agissant des sources de moyens financiers, Mme Maria Mobari estime qu’il ne faut pas seulement avoir beaucoup d’argent pour aider.

« Je suis fonctionnaire de l’État. Quand je vous ai dit au départ que c’est un appel divin. Nous avons commencé avec nos maigres moyens. Vous savez pour rendre service aux gens, il suffit seulement d’avoir suffisamment de moyens. Même avec 10 dollars, ou par exemple 50 dollars, prenons le cas de nous les femmes, par exemple, on peut dépenser 100 dollars facilement pour nos cheveux, pour nos coiffures et autres. Mais avec les 100 dollars, vous pouvez acheter 3, 4 sacs de riz et assister ces enfants-là qui n’ont personne à leur venir en aide ! C’est dans ce sens là que nous avons commencé. Et après notre première activité, il y a eu des gens qui se sont associés à nous», raconte Maria Mobari, présidente de la fondation qui porte son nom, qui travaille aussi pour l’autonomisation de ces enfants, pour qu’ils ne soient pas éternellement dépendants des autres.

Oeuvrant à Kinshasa, la fondation Maria Mobari est déterminée dans la poursuite de l’idéal d’une société responsable. Elle poursuit 12 objectifs, dont la vulgarisation des lois portant protection de l’enfant; la promotion du leadership féminin ; la protection maternelle et infantile ; la mise en place d’un programme renforcé de lutte contre le paludisme et autres.

Son initiatrice, Mme Maria Mobari, s’est vue, en date du 26 octobre, couronnée par la fondation My Glory World, qui a lui décerné «le trophée de l’excellence», pour ses œuvres caritatives en faveur des personnes vulnérables et démunies.

« J’étais très fière de recevoir ce prix, signe de reconnaissance pour nos œuvres en faveur des enfants démunis, je voudrais aussi exprimer notre sincère gratitude à la fondation My Glory World pour ce prix et pour ce meilleur moment que nous allons garder jalousement dans nos archives», a-t-elle conclu, avant d’appeler les gens de bonne volonté à lui prêter main forte pour continuer de donner le sourire aux nécessiteux.

Samyr LUKOMBO