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Présidentielle 2023: la CENI dit non à la demande d’une nouvelle rencontre avec les candidats président

Les candidats président de la République, lors du cadre de concertation avec la CENI, lundi 13 novembre 2023, à Hilton Hôtel, à Kinshasa. Photo/ CENI

Dans son message en marge de la campagne électorale, qui prend cours ce dimanche 19 novembre dans l’ensemble du territoire national, le président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Denis Kadima a rassuré l’opinion nationale et internationale de l’effort à exécuter le calendrier électoral, qu’il a publié le 26 novembre 2022 pour l’organisation du 4ème cycle électoral en RDC.

À travers une série d’observations, M. Denis Kadima a rejeté la demande des opposants, dont Martin Fayulu, sur une nouvelle rencontre entre les candidats président de la République, outre celle du lundi 13 novembre dernier, qui a capoté ( refus, par les candidats président, de la signature de la charte de bonne conduite)

« S’agissant de la demande d’une nouvelle rencontre avec les candidats président de la République dans les 24 heures, devant l’impératif lié au début de la campagne, aux contraintes relatives au déploiement du matériel et à l’organisation de la cascade de formation des agents électoraux ainsi qu’au déploiement des membres de l’assemblée plénière au fin de superviser lesdites opérations, la CENI relève l’impossibilité matérielle de répondre favorablement à cette demande», écrit Denis Kadima dans son message daté du 18 novembre.

Par ailleurs, la centrale électorale recommande aux candidats de se préoccuper plus de leur campagne électorale, qu’aux questions liées à l’acquisition et au déploiement du matériel.

La campagne, elle, moment tant attendu par les candidats en lice, sonne ce dimanche 19 novembre. Sur les réseaux sociaux, seules les affiches avec numéros qui sont visibles sur tous les mures. Félix Tshisekedi, candidat à sa propre succession, donnera le go de sa propagande ce même dimanche, au stade des Martyrs, déjà garni pour recevoir les militants de plus de 100 partis politiques gravitant autour de l’union sacrée, plateforme qui ne jure qu’à son deuxième mandat. Martin Fayulu, son opposant farouche, l’entame, ce jour même, dans la ville de Bandundu, à l’ouest de la RDC, réputé comme son fief électoral. Moïse Katumbi, président de l’ensemble, lui aussi dans la course, plante les décors de sa campagne dans la ville de Kisangani, en province de la Tshopo, au nord du pays.

Samyr LUKOMBO

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