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Dossier : Vidiye Tshimanga, les dessous de l’affaire. (Tribune)


Accusé à tord d’avoir demandé une commission de 20% à la société Ivanhoe Mines, l’ancien Conseiller Spécial du président de la RDC, Vidiye Tshimanga, avait pris la décision de démissionner de son poste et de faire face à la justice.

Alors que les tabloïdes l’avaient dépeint en fonctionnaire corrompu , le 9 octobre 2022, après plus de 14 mois de procédure, la Cour d’Arbitrage de Paris a condamné la Société Ivanhoe au profit de la COBAMIN.

Pour la petite histoire, RDC, La société Canadienne Ivanhoe Mines, a lancé en 2017 son projet Western Foreland qui consiste à l’exploration de nouveaux gisements de cuivre dans la zone située à proximité de Kamoa-Kakula en RDC.

En maille d’un accord conclu en 2021 encadrant les négociations pour l’acquisition par la société canadienne de trois permis miniers appartenant à la Cobamin dans la zone adjacente à la mine de Kamoa-Kakula, et donc stratégiques pour la réalisation du projet.

Ivanhoe proposant en cas de conclusion d’une joint venture la somme de 20 millions USD et la récupération des 20% des actifs restant de la COBAMIN; ce qui a poussé la COBAMIN à refuser de céder sa concession et d’exiger de conserver les 20% de ses actifs incitant le milliardaire canadien Robert Friedland à lancer un arbitrage à Paris en arguant du caractère contraignant de l’accord de 2021 tout en faisant recours aux services d’une entreprise d’intelligence économique pour documenter son action en justice.

En faisant appel de la première décision, Ivanhoe cherchait à revenir sur l’arbitrage qu’elle a perdu en septembre 2022, à Paris, face à Congo Bantu Mining (Cobamin), Propriété de Vidiye Tshimanga, l’ex-conseiller spécial chargé des affaires stratégiques du président Félix Tshisekedi.

Et l’arrêt du 9 octobre dernier de la cour d’appel de Paris, qui a rejeté les prétentions de la société du milliardaire américano-canadien Robert Friedland ne peut faire l’objet de recours. Mettant ainsi fin au conflit entre les deux parties.

La question de corruption, qui ne s’est pas prouvé a démontré qu’il s’agissait plutôt du refus de Vidiye Tshimanga, d’accepter de céder la totalité de ses actifs dans trois concessions minières au Lualaba.

La COBAMIN exigeait en effet,de conserver 20% de ses actifs si une Joint Venture était conclue et elle a refusé l’offre de Ivanhoe s’élevant à près de 20 millions de dollars US.

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