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RDC : Augustin Kabuya nie l’appartenance des « Forces du Progrès » à l’UDPS

«Les Forces du Progrès», groupe des jeunes, indexé pour plusieurs bavures généralement à Kinshasa, n’appartient pas à l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social ( UDPS), comme affirment nombre d’acteurs politiques du bord de l’opposition.

Cette dénégation est du secrétaire général du parti au pouvoir, Augustin Kabuya, qui a, lors d’une conférence de presse dimanche 17 décembre, accusé certaines personnes de vouloir tenir l’image du régime Tshisekedi, tout en se cramponnant aux violences perpétrées par certains groupes informels, dont on attribue l’appartenance à l’UDPS.

« Je profite de cette occasion pour fixer l’opinion tant nationale qu’internationale, qu’il n’existe pas une structure officielle, statutaire au sein de l’UDPS dénommée Forces du Progrès. Depuis un certain temps, des gens bien organisés battent campagne avec un seul objectif, ternir l’image du régime de Félix Tshisekedi. il y a trop d’hypocrisie dans certaines démarches. J’ai connu beaucoup de problèmes avec les mêmes jeunes manipulés par certains politiciens, qui ne sont même pas de l’UDPS. Aujourd’hui tous les politiciens, quand ils se déplacent dans leurs rangs, ils ont leurs propres Forces du Progrès », a-t-il fustigé.

Pour Augustin Kabuya, l’UDPS n’a aucun intérêt à recourir à une milice pour la sécurité de siens, aussi longtemps que l’armée, la police et tant d’autres services existent.

« Quand nous étions à l’opposition, nous n’avions pas pensé à la création d’une milice. Et aujourd’hui que nous sommes au pouvoir, nous ne pouvons plus créer une milice. Il y a l’armée, la police et les services qui peuvent bien nous sécuriser. La preuve, moi comme secrétaire général, je suis sécurisé par la Police. Notre siège de même. Et tout cela montre clairement que nous n’avons pas intérêt à créer une milice», explique celui qui est aujourd’hui comme le N°1 du plus vieux parti politique du pays.

Le weekend dernier, Franck Diongo, président du parti politique MLP, ancien de l’UDPS et allié de Moïse Katumbi pour la présidentielle du 20 décembre, avait été filmé, ses mains ensanglantées, la sueur dégoulinant son visage, par les éléments des fameuses Forces du Progrès, qui le contraignaient à présenter ses excuses à Félix Tshisekedi, après leurs actes de sabotage dans sa résidence au quartier Binza Ozone, dans la commune de Ngaliema à Kinshasa, puis l’incendie, par eux, de l’église CBCO, où «le héro vivant»( sobriquet de Franck Diongo) s’était enfui.

Samyr LUKOMBO

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