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Marche de l’opposition : empêché, Martin Fayulu accuse la police de collaborer avec la Force du Progrès de l’UDPS

La marche prévue ce mercredi 27 décembre par l’opposition en protestation contre «le simulacre d’élections», a été étouffée dans l’oeuf par les éléments de la police, qui avaient envahi tôt le siège du parti de Martin Fayulu, opposant farouche de Félix Tshisekedi.

Après dispersion d’une poignée des militants, qui se mobilisaient sur le boulevard Triomphal, devant l’ECIDé, Martin Fayulu, repoussé jusqu’à l’enceinte de son parti politique, accuse la police de collaborer avec la force du progrès.

« Notre programme était très simple. On se rassemble Petit à petit ici, et à midi, nous devrions quitter ici pour aller à la CENI. Malgré qu’ils ont barré les issues pour arriver ici, nous avons fait une stratégie. Il y a des bus qui viennent de Tshangu, avec beaucoup de militants. Et quand ils ont appris ça, je je ne sais pas ils ont infiltré, ils ont appris que les gens Tshangu sont arrivés, ils ont mis les gens de la milice de l’UDPS qu’on appelle force du progrès aux alentours pour barrer. Et pour éviter que cette masse n’arrive, ils ont fait des tirs de sommation», a-t-il déclaré devant la presse, margarine aux yeux pour se protéger contre les gaz lacrymogènes.

Fayulu, dans une interrogation, remet en cause l’État de droit, au regard de la collaboration de la police et des éléments de la force du progrès.

« La police se mélange avec la milice de l’UDPS. Est-ce que nous sommes encore dans un État de droit ? Est-ce la police peut s’associer avec une milice ? Est-ce que nous ne pouvons pas manifester ? Nous avons dit que nous allons manifester pour dire non à ce braquage électoral, à ce simulacre d’élections. Je vous avais dit depuis longtemps que Monsieur Kadima, spécialiste d’observation électorale, était en train de préparer un chaos, et nous y sommes », crie le candidat malheureux de la présidentielle de 2018.

À travers cette marche empêchée, de suite de son interdiction par le gouvernement, l’opposition entendait activer l’article 64 de la constitution, qui donne à tout Congolais le devoir de faire échec à tout individu ou groupe d’individus qui prend le pouvoir par force ou qu’il exerce en violation des dispositions de la constitution.

La Rédaction

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