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Présidentielle du 20 décembre : Moïse Katumbi n’ira pas à la cour constitutionnelle qu’il considère de dernier maillot de l’axe du mal

Le candidat président de la République, Moïse Katumbi, ainsi que tout l’Ensemble pour la République, n’iront pas à la cour constitutionnelle pour contestation des résultats des élections du 20 décembre dernier. Pour eux, la haute cour est «le dernier maillot de l’axe du mal», et y recourir, c’est blanchir la fraude de Denis Kadima, président de la CENI ( Commission Électorale Nationale Indépendante).

« Toutes les organisations chargées du processus électoral ne sont présidées que par des éléments appartenant à la tribu de M. Félix Tshisekedi. La Cour constitutionnelle est le dernier maillot de l’axe du mal et constitue le prolongement de la machine mise en place par le régime pour son maintien au pouvoir. La Cour constitutionnelle ne pourra que consacrer la fraude orchestrée en amont. Recourir à elle lui permettra de blanchir la fraude de M. Kadima et jouer pleinement son rôle dans l’axe du mal contre les vraies élections », a déclaré Olivier Kamitatu dans une vidéo.

Comme Martin Fayulu, Théodore Ngoy, Denis Mukwege et autres candidats présidents de la République, le parti de Moïse Katumbi aussi exige l’annulation des élections.

« Il faut tout simplement annuler ces élections. Il y a impérieuse nécessité pour tout le monde de continuer à démontrer toute la fraude qui discrédit foncièrement ce processus mafieux qui n’aura été qu’un gouffre financier de plus de 1,2 milliards divertis entre les copains », a indiqué Olivier Kamitatu, qui souhaite l’application de l’article 64 par la population.

D’après les chiffres qu’avance la CENI, dans le cadre de la publication partielle des résultats, Félix Tshisekedi caracole en tête avec un écart large. L’opposition en général ne digère ces résultats de la centrale électorale, d’où la marche populaire de ce mercredi 27 décembre à Kinshasa, de Martin Fayulu, Théodore Ngoy, Denis Mukwege et autres, qui dénoncent «le coup d’État électoral».

La Rédaction

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