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Escarmouche dans l’est de la RDC : le M23 se dit prêt à se retirer de ses positions avancées à condition d’un «cessez-le-feu formel»

La ville de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu, est secouée par les rebelles du mouvement du 23 mars ( M23), qui y ont déjà largué quatre bombes, ayant fait mort d’hommes, des blessés et plusieurs dégâts matériels.

Ces menaces menées sur la ville volcanique, rappellent le mauvais souvenir des années Kabila, où ces agresseurs avaient envahi Goma, avant d’être récupérée en 2012 par les Forces Armées de la République démocratique du Congo( FARDC). Cette situation chaotique suscite l’indignation de l’ensemble de la population congolaise, qui inonde d’ores et déjà les réseaux sociaux par des messages de compassion à leur compatriotes de l’est.

À travers un communiqué ce mercredi, le M23 qui, visiblement opère avec le RDF, dit n’avoir pas l’intention de prendre la ville de Goma, et exprime son souhait pour une solution pacifique à se retirer des zones sous son occupation, à condition d’un cessez-le-feu formel.

«Le M23 reste attaché à la solution pacifique et est prêt à se retirer de ses positions avancées si un cessez-le-feu formel, surveillé et un mécanisme de vérification crédible sont mis en place», écrit le chef de département de la communication du mouvement rebelle.

Alors que le président de la République, Félix Tshisekedi, dit non à un quelconque dialogue avec les rebelles, le M23 campe sur leur position de solution à la crise à un dialogue politique, appelant par ailleurs les dirigeants régionaux et internationaux «à soutenir cette voie».

Ce matin, une bombe, larguée par le M23, a fini son trajectoire au quartier Magunga, créant la psychose des habitants. D’après nos sources, une autre bombe vient d’être tombee à la ville de Goma, au même quartier, près de l’université, a fait des blessés cet après-midi.

Au regard de cette situation, une frange des Congolais poussent le chef de l’État à déclarer la guerre contre le Rwanda, comme il l’avait lui-même promis lors de son émission de campagne dans une radio de la place. Aux côtés de ces Congolais, d’autres estiment que le moment n’est pas propice, d’autant plus que les deux chambres du parlement ne sont pas encore officiellement installée. La cours devra confirmer les résultats des élections législatives, le sénat doit également être constitué.

La Rédaction

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