SECURITE

Est de la RDC : six responsables des groupes armés sanctionnés par l’ONU

Le conseil de sécurité de l’organisation des nations Unies (ONU) a sanctionné six dirigeants des groupes armés œuvrant dans l’Est de la République démocratique du Congo.

C’est ce qui ressort des déclarations mardi, du représentant permanent adjoint des États-Unis auprès de l’ ONU, Robert Wood.

Nous sommes heureux qu’à compter d’aujourd’hui, six chefs de groupes armés supplémentaires soient désignés par le Comité des sanctions de l’ONU contre la RDC”, a-t-il déclaré.

Les personnes sanctionnées sont à savoir : Willy Ngoma, porte-parole du M23;Apollinaire Hakizimana Général de corps d’armée FDLR FOCA;Michel Rukunda, Chef militaire du groupe armé Twirwaneho;Mohamed Ali Nkalubo Chef des Forces démocratiques alliées (ADF) et William Hamuri, milice Yakutumba.

Le conseil de sécurité a autrement imposé un embargo sur les armes, une interdiction de voyager et un gel des avoirs notamment à deux dirigeants des Forces démocratiques alliées (ADF), un chef du groupe armé Twirwaneho et un autre de la Coalition nationale du peuple pour la souveraineté du Congo (CNPSC).

Toujours à l’ONU, le représentant du président Chinois a souligné que “les troubles dans l’est de la RDC constituaient une menace pour la paix et la stabilité de toute la région des Grands Lacs”.

Le pays de Xi Jinping a, ainsi appelé les parties concernées dans le conflit, à le résoudre à travers le dialogue et des consultations pour permettre une désescalade de la situation en vue de préserver la sécurité dans la région.

Ces nouvelles interviennent alors que des combats implacables opposant la rébellion M23 appuyée par l’armée Rwandaise aux militaires Congolais s’intensifient dans la cité de Sake, qui se situe à une vingtaine de kilomètres du chef-lieu de la province du Nord-Kivu, Goma.

Depuis 2021, les rebelles M23 occupent des localités du Nord-Kivu, après qu’ils ont repris les armes après de nombreuses années d’inactivité dans la région. La situation a occasionné de centaines de victimes civiles, en plus d’une catastrophe humanitaire et des déplacements en masse des populations.

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