L’ONU salue l’accord de cessez-le-feu entre la RDC et le Rwanda médié par l’Angola
Les Nations Unies ont réagi favorablement ce mercredi 31 juillet à l’annonce de l’accord de cessez-le-feu entre les gouvernements de la République démocratique du Congo et du Rwanda, prévu pour entrer en vigueur le 4 août.
Le conflit qui oppose l’armée congolaise à la rébellion du Mouvement du 23 mars (M23), soutenue par le Rwanda, dans la province du Nord-Kivu, à l’Est de la RDC, semble connaître une lueur d’espoir avec cette nouvelle entente.
Le porte-parole du Secrétaire général de l’ONU, Stéphane Dujarric, a annoncé lors d’un point presse à New York que « le mécanisme de vérification ad hoc pour surveiller le cessez-le-feu sera renforcé à cette fin et notre mission de maintien de la paix en RDC (MONUSCO) a exprimé sa disponibilité à soutenir ce mécanisme, conformément à notre mandat onusien. »
Cet accord historique a été officialisé lors de la réunion des ministres des Affaires étrangères des deux pays sous la médiation du Président angolais João Lourenço à Luanda. Il est attendu qu’il contribue à apaiser les tensions entre la RDC et le Rwanda tout en favorisant le retour sécurisé des personnes déplacées vers leurs foyers.
En vue de soutenir ce processus, le porte-parole du Secrétaire général a réaffirmé le soutien des Nations Unies aux efforts du Président angolais à travers le processus de Luanda et a encouragé les deux parties à respecter leur engagement pour rétablir la paix et la stabilité en RDC.
Ce cessez-le-feu, devant prendre effet à minuit le 4 août, intervient après une trêve humanitaire partiellement respectée. Depuis la fin de l’année 2021, les affrontements entre les forces armées de la RDC (FARDC) et les rebelles du M23 dans le Nord-Kivu ont engendré une crise humanitaire critique, laissant des zones entières de la province aux mains des insurgés.
L’annonce de cette cessation des hostilités apporte un souffle d’optimisme quant à l’amorce d’une décrue des violences et d’une perspective de paix durable dans une région éprouvée par des années de conflit armé.
Pascal Nduyiri , à Beni