Polémique sur la nomination de Jeffrey Masuka dans le gouvernement du Lualaba: «le fait que Fifi MASUKA est gouverneure cela n’empêche pas ses enfants de gérer », (Mardoché N’Sele)
La nomination de Jeffrey Masuka au poste de ministre provincial du Lualaba chargé des transports, voie de communication, industrie et tourisme, a soulevé des vives critiques sur l’opinion publique, qui accuse la gouverneur Fifi MASUKA, sa mère, de népotisme. Mardoché N’Sele, président de la ligue des jeunes du parti Front des Indépendants pour la Démocratie chrétienne (FIDEC) a tenu à fixer l’opinion sur ce sujet à la base d’un tollé dans les réseaux sociaux.
Dans un point de presse vendredi à Kinshasa, Mardoché N’Sele a rappelé que Jeffrey Masuka est député provincial de Lualaba, pétri des qualités d’ambitions, et jouit, comme tous les Congolais, de son plein droit d’exercer ses droits politiques de manière active ou passive.
« Est-ce que Jeffrey Masuka comme fils de la gouverneure, l’exercice de ses droits politiques sont restreints juste parce que sa mère à la casquette de gouverneur ? Mais je dirai non. Jeffrey est un citoyen Congolais. C’est un jeune, d’ailleurs député national. Il a ses ambitions et sa vision, la loi l’autorise à exercer ses droits politiques de manière active ou passive. C’est normal, moi je ne trouve pas d’incompatibilité, ou ce qui pourrait énerver la famille politique de Masuka», a-t-il relevé.
Mardoché N’Sele estime que c’est question de la mauvaise foi d’autant plus qu’il y a eu des consultations en amont pour procéder à la mise en place de l’exécutif de la province du Lualaba. S’agissant du bruit à Kinshasa, le président de la ligue des jeunes de FIDEC fait savoir qu’il n’en est pas un dans la province du Lualaba.
« Au Lualaba il y a l’accalmie, la paix et la joie ! Les gens crient partout, ils sont contents de leur gouvernement», a-t-il dit , affirmant que la gouverneure Fifi MASUKA est victime de la campagne de diabolisation.
À l’en croire ce gouvernement publié par Fifi MASUKA, est très concentré et déterminé de faire et multiplier ce qu’elle avait fait quand elle jouait l’intérim à la tête de la province.