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Suminwa 2 : un fiasco pour l’opposition… Kilosho, Epenge et Bolodjwa réagissent

Le remaniement du gouvernement dirigé par Judith Suminwa Tuluka continue de susciter de vives réactions, en particulier dans les rangs de l’opposition congolaise, qui rejette massivement la nouvelle équipe.

Pour Kilosho Museme, cadre du parti Ensemble pour la République de Moïse Katumbi, le Gouvernement Suminwa 2 est « le résultat de l’élargissement de l’Union Sacrée et une preuve irréfutable que le Président Félix Tshisekedi ne respecte pas ses engagements ».
Il dénonce un gouvernement « éléphantastique et budgetivore avec un casting complaisant », estimant qu’il « n’apportera aucune solution aux problèmes de la RDC ». Pour lui, la sortie de crise passera uniquement par « un dialogue inclusif et constructif via la médiation de la CENCO et de l’ECC ».

De son côté, Prince Epenge, Porte parole de LAMUKA , affirme que « l’on n’entre pas au gouvernement par peur, intimidation, menace, chantage, agression, par pitié ou pour l’argent ». Selon lui, tout rassemblement devrait viser la paix et le progrès. Il met en garde contre « une stratégie visant à différer les initiatives de paix et de dialogue interne pour gagner du temps », la qualifiant de « suicidaire et coûteuse en vies humaines ». Et de conclure : « Nous avons refusé et dit non par patriotisme et conviction, pas par défi ».

L’opposant Alain Bolodjwa a, quant à lui, choisi l’ironie pour réagir :

« Il y a des gens qui sont incapables de changer et surtout d’être sérieux »,
lâche-t-il, en visant clairement le choix du président à travers ce remaniement.

Selon Jeune Afrique, la présidence aurait approché plusieurs cadres de l’opposition afin de les intégrer dans le nouveau gouvernement. Tous auraient décliné l’offre, exigeant un passage préalable par un dialogue national sous l’égide de la CENCO et de l’ECC, afin de ramener la paix.

Pour l’opposition, ce gouvernement n’est qu’un « fiasco », marqué par de simples permutations et l’absence de véritables changements, au point d’ignorer même l’entrée de l’ancien Premier ministre Adolphe Muzito.

La fracture politique reste donc entière, et le dialogue réclamé par l’opposition apparaît comme l’une des rares pistes encore envisagées pour apaiser les tensions.

Abudu Yawolo

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