POLITIQUE

Opposition en RDC : perdues étaient les élections du 20 décembre 2023 

Les Congolais étaient aux urnes les 20 et 21 décembre 2023 pour élire leur président, leurs députés nationaux et provinciaux y compris leurs conseillers communaux. Les élections étaient pourtant perdues pour l’opposition du pays. 

L’opposition Congolaise n’aura pas réussi ces élections. À la présidentielle, elle a été largement battue par le président au pouvoir, Félix Tshisekedi, premier, réélu pour un second mandat avec 73,47% de voix, alors que les opposants Moïse Katumbi et Martin Fayulu ( 18,08 %) (5,33 %) ont fini deuxième et troisième. 

Même quelques jours avant la publication de l’élection présidentielle, la commission électorale nationale indépendante ( CENI ) avait procédé à la publication des voix obtenues dans chaque circonscription. À l’extérieur du pays donc à la diaspora tout comme dans toutes les provinces du pays où les élections y ont eu lieu , Félix Tshisekedi avait été globalement en tête. 

Les autres opposants avaient même courbé l’échine avant la publication des résultats, après avoir constaté que selon les données de la centrale électorale, Félix Tshisekedi était bien déjà vainqueur. Ils s’empressaient même à féliciter le gagnant Félix Tshisekedi pour sa réélection.

Opposition minoritaire à la prochaine A.N 

Vaincue à la présidentielle, l’opposition espérait avoir des sièges considérables à l’assemblée nationale pour s’imposer mais, cela ne sera finalement pas le cas, une autre désillusion. La commission électorale nationale indépendante a publié dans la nuit du samedi à dimanche, les résultats des législatives nationales. 

Après ces résultats, l’opposition n’a gagné que 28 sièges répartis de cette façon : Ensemble et avançons de Moïse Katumbi à lui seul, 21 députés nationaux contre DYPRO de Constant Mutamba 3, Nouvel Élan d’Adolphe Muzito 3 et LDG de Augustin Matata Ponyo avec 1 seul siège. 

L’engagement pour la citoyenneté et le développement ( ECIDé ) appartenant à l’opposant Martin Fayulu n’avait pas aligné les candidatures ni aux nationales ni aux provinciales de ces élections à cause d’une Ceni illégitime.

Avec seulement 28 députés nationaux, l’opposition va devoir faire face au pouvoir en place qui, à lui seul a déjà 449 sièges en attendant les recours des contentieux électoraux que vont déposer les candidats à la cour constitutionnelle.

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