RDC: Félix Tshisekedi, le seul Chef d’Etat africain qui réussit à démanteler l’empire du mensonge rwandais (Tribune de l’Hon. Bienvenu Mangonza Bayekele, élu de Lisala)

La République rwandaise, tout de suite après le génocide du 7 avril au 17 juillet 1994 entre les Hutu et les Tutsis, sans implication de loin ou de près de la RD Congo alors Zaïre, a su construire malignement un empire plein de calunar autour de sa situation sur la scène internationale en se faisant passer comme étant la plus victime nation sur planète terre dont la réalité cache des intrigues monstrueuses pour le bien-être du panafricanisme et de l’intégrationrégionale.

Rwanda au service de l’occident.

En effet, le président Rwandais, Paul Kagame, qui demeure, jusqu’à preuve du contraire, l’un des personnages vivants et connaissant la vérité sur l’assassinat de son prédécesseur, feu Habyarimana et ses compatriotes tués durant la même période, a tramé des manœuvres pour museler la divulgation de toute information contraire à la version de son régime, en y établissant un système dictatorial dans son pays dont les conséquences néfastes traversent les frontières.
Son régime qui pendant 30 ans est au service des occidentaux, avait plutôt reçu une mission dont la teneur repose sur pillage des ressources naturelles congolaises, ce qui est à la base des atrocités qui sont perpétrées 30 ans durant dans la partie orientale de la RDC, voir les rapports mapping, et plusieurs rapports des experts des nations-unies.
Lui qui étant au service de ses maîtres occidentaux, à contrepartie, rester éternellement sur le trône, Kagame ne pensait guère que ses mensonges seraient percés à jour et ses maîtres lui tourneraient le dos après 3 décennies de service.

D’un bon serviteur au manipulateur

Qu’en est-il en réalité, Paul Kabame, lui qui pensait être le plus rusé que Machiavel, faisait croire à la communauté internationale que les Tutsis, une minorité dit-il, serait en danger de subir une revanche du groupe armé des Hutus, FDLR formé depuis l’an 2000, pour se faire, il faut protéger ladite minorité, et comment donc? Répondant à cette question, le Président Rwandais choisit comme résolution de prendre contrôle de la partie Est de la RDC en toute violation des chartes de l’ONU et de l’Union africaine sous prétexte de pourchasser les FDLR. Ceci a tant duré et a causé le déplacement massif, le viol de masse et la mort aux millions des congolais au vu et au su de toute la communauté internationale qui a vu naître plusieurs groupes rebelles en RDC soutenu par le Rwanda notamment RCD dans son ensemble de 1998-2006, CNDP de 2006-2009, M23 de 2009- 2012, qui va réapparaître en 2021 et par la suite AFC en décembre 2023 à Nairobi.
Parcourant l’historique de tous ces groupes rebelles, Rwanda demeure le principal commanditaire qui agit par procuration des occidentaux, avec la complicité des compatriotes véreux recrutés pour conferer le facies congolais à leur agressions répétées.
Ainsi faisant, pour mettre définitivement fin à toutes les atrocités que ce dernier continue de commettre à l’Est, et ramener la paix définitive a cette partie du pays, il s’est dégagé l’imperieuse nécessité de cibler ceux qui se trouvent être ses parrains, donc les occidentaux pour changer le narratif de ce conflit que le Rwanda a réussi à ancrer dans l’opinion régionale et internationale.

Les actions qui écroulent l’empire du mensonge

À son arrivée au pouvoir en 2019, le président Felix-Antoine Tshisekedi Tshilombo a manifestement entrepris plusieurs démarches de rencontres et pourparlers avec son homologue rwandais Paul Kagame en vue d’améliorer les relations bilatérales entre les deux pays voisins et développer les projets communs pour le benefice des deux peuples.
on se rappellera de son voyage vers le Rwanda le 26-mars 2019 pour notamment participer à l’Africa CEO forum à Kigali et discuter également sur la coopération win-win concernant les minerais congolais. Hélas ! Deux ans plus tard, les situations dégénèrent avec la résurgence du M23 vers la fin 2021, soutenu par l’armée rwandaise, qui commence à prendre contrôle de plusieurs territoires de Nord-Kivu à l’occurrence Bunagana, ceci ouvre la porte au processus de dialogue de Nairobi en 2022, qui a pris le plomb dans l’aile de suite des manœuvres dilatoires et des revendications farfelues certains groupes armés refusant la démobilisation, le désarmement, le cantonnement et le retour a la vie civile.
Dans sa quete de la paix à l’Est, Le Président de la République a adhéré au processus de Luanda initié par l’Union Africaine pour discuter directement avec le Chef des groupes armés congolais, le Président Kagame démasqué.
Dans toutes ces démarches dont l’objectif majeur est la paix dans la sous région, Kinshasa a toujours été présente et favorable aux échanges francs pour un accord de paix, malheureusement, la partie opposée, Rwanda et ses alliés continuent à jouer au malin et faut fuyant, l’on se rappellera du dernier sommet du 15 décembre 2024 à Luanda dans le cadre de processus de paix entre Kinshasa et Kigali, qui était annulé du fait de l’absence de président Rwandais Paul Kagame, alors que son homologue congolais Félix Tshisekedi s’était bel et bien présenté. Quoi de plus surprenant de voir Kigali faire tomber son masque qui cachait un visage qui veut tout sauf la paix dans la sous région! voilà que les troupes rwandaises font officiellement leur entrée sur le sol congolais, révèlent le gouvernement congolais et les experts de la Monusco l’année dernière, pour soutenir le M32 et tuer délibérément les civils congolais, saccager des villages et aujourd’hui contrôler les villes de Goma et Bukavu.
Rappelons que depuis 2022, la RDC n’avait plus sa langue avalée pour dénoncer à la communauté internationale tout ce qui passe à l’est, ceci a fait l’objet des plusieurs campagnes notamment « Rwanda is killing » accompagné de geste mimique qui symbolise le pistolet sur la tête et la bouche bâillonnée qui d’ailleurs a été repris par plusieurs congolais nationaux et de la diaspora sur les grands scènes et événements culturels et sportifs, suivi de la diplomatie agissante instaurée sous la vision du chef de l’État Félix Tshisekedi qui n’accorde aucune seconde sans dénoncer le Rwanda où que l’on se trouve sur la scène internationale, et cela a aussi sensiblement apporté ses fruits.
En ce jour, tout n’est plus comme avant, Le Rwanda démasqué, ses mensonges révélés, ses ruses percés à jour, sa cruauté excessive dénoncée de tous.
Suite à l’occupation violente de la ville de Goma et Bukavu par l’armée rwandaise et ses supplétifs M23-AFC, trois réunions extraordinaires du Conseil de sécurité de l’ONU ont été convoquées en urgence par la demande de Kinshasa en fin janvier et début février 2025, les réunions sur la situation sécuritaire a l’est du congo tenues au parlement européen et la commission européenne, les résolutions dans plusieurs parlement européens à l’issue desquelles, plusieurs sanctions internationales tombent sur Kigali à savoir:
-Les USA sanctionnent quelques personnalités rwandaises;
-Le Royaume-Uni suspend la coopération avec le Rwanda;
-L’Union européenne met fin à sa coopération militaire et minerais avec le Rwanda;
-L’Allemagne suspend son aide au développement du Rwanda ;
-Le Canada suspend l’octroi de permis à l’exportation des marchandises et technologies contrôlées à destination de Rwanda ainsi les missions commerciales et accords gouvernementaux,
-La Belgique projette plusieurs sanctions également contre le Rwanda.

Notons que l’arsenal de toutes ces sanctions contre le régime de Kagame démontre à quel point la diplomatie agissante de Félix Tshisekedi à travers son gouvernement conduit par Judith Suminwa et chargée à la ministre des affaires étrangères Thérèse Kayikwamba Wagner mais également la diplomatie parlementaire conduite par le President vital Kamerhe et les députés congolais produisent effets palpables sur la scène internationale et rassure notre victoire diplomatique sur la guerre imposée par le Rwanda. Il ne reste qu’à veuiller sur l’application effective de ses sanctions sur terrain pour des effets escomptés.