Seth Kikuni, Dan Kapiamba et Jenny Ngalula : Rappellent que l’avenir commence à l’école

La République démocratique du Congo a vécu ce lundi la rentrée scolaire sur l’ensemble de son territoire. Comme chaque année, ce moment symbolise une nouvelle étape dans la vie des enfants, mais il révèle aussi les difficultés immenses auxquelles sont confrontés les parents et les élèves.
Malgré la crise économique et l’insécurité persistante dans certaines zones du pays, y compris celles occupées par les rebelles de l’AFC/M23, la rentrée a eu lieu, marquant la résilience des familles congolaises face aux épreuves.
À l’occasion de cette rentrée, plusieurs acteurs politiques, issus aussi bien de l’opposition que de la majorité, ont livré des messages de solidarité et d’encouragement.
Pour Seth Kikuni, président du parti Piste d’Émergence et ancien candidat à la présidentielle, l’éducation doit s’accompagner de valeurs humaines :
« Il n’y a rien de mal à porter les mêmes chaussures tous les jours, un sac à dos usagé peut porter les mêmes rêves qu’un sac neuf. L’école n’est pas un lieu de compétition mais d’apprentissage. Tout commence à la maison. »
De son côté, Dan Kapiamba, Acteur politique et membre de l’Union sacrée, a tenu à rendre hommage aux parents congolais :
« Chaque cahier acheté est un acte d’amour, chaque uniforme, un rêve en construction. Courage à tous les parents qui donnent le peu qu’ils ont pour que leurs enfants apprennent. Que cette année soit une lumière malgré les épreuves.»
Enfin, Jenny Ngalula, cadre du parti Alliance de Changement, a rappelé l’importance de l’accès à l’éducation comme un droit fondamental :
« L’école est un droit, pas un luxe. À tous les parents qui n’ont pas encore pu envoyer leurs enfants faute de moyens, sachez que vous n’êtes pas seuls. Votre combat est noble. L’État doit assumer son rôle, mais la société entière doit aussi vous soutenir. »
Tous ces messages convergent vers une même idée : l’éducation est la base du développement d’un pays. Pourtant, en RDC, elle reste mise à l’épreuve par des conditions difficiles, entre faibles infrastructures, manque de moyens et instabilité sécuritaire dans certaines régions.
Malgré tout, parents et élèves font preuve d’une grande résilience, convaincus que l’école demeure la clé d’un avenir meilleur.
Abudu Yawolo