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Session de Mars : le Parlement appelé à faire passer la loi Kamba, voulue par le Peuple, pour la prévention et la répression contre la rébellion en RDC

Mercredi 15 Mars 2023, le Parlement, reparti de ses deux chambres dont le Sénat et l’Assemblée Nationale, a procédé à l’ouverture de la Session de Mars, un dernier virage avant la fin de la législature en cours.

Une session qui sera pimentée des nouvelles en rapport avec l’agression permanente de la partie Est de la République Démocratique du Congo, vu la persistance du Mouvement du M23 qui tue les populations malgré la répression des FARDC qui peinent de mettre fin à l’existence de ce groupe des rebelles soutenus par le Rwanda tel qu’attesté par la par communauté internationale.

Pour mettre fin au recours à la rébellion, l’ASBL Congo Action pour la Diplomatie Agissante, CADA, a initié la loi Kamba pour stopper définitivement la naissance des groupes rebelles motivés par l’idée de la conquête du pouvoir.

Le coordonnateur de l’ASBL CADA, Éric KAMBA a fait parvenir à la rédaction d’Infos-Express.com sa une note expliquant la nécessité pour le parlement à examiner la proposition de loi Kamba, aujourd’hui soutenue par la population, qui s’avère la seule remède pour réussir l’éradication de la rébellion en RDC. En voici les tenants :

« Le parlement face au choix »

Aujourd’hui, le peuple Congolais joint sa voix à celle des femmes et hommes épris de paix dans le monde, pour demander à son parlement de voter sans ambages la loi « kamba »

Une loi qui vise à renforcer la prévention et la répression contre la rébellion en République Démocratique du Congo.

La RDC vit une guerre imposée et injuste pour laquelle, elle ne semble pas avoir des solutions plus particulièrement dans sa partie orientale où les rébellions et groupes armés soutenus par le Rwanda et l’Ouganda sont à la base de près de dix millions de morts depuis trois décennies.

Dans tous les pays du monde entier, le parlement joue un rôle crucial, celui de faire la loi et de contrôler le Gouvernement.

Il est donc dans les prérogatives du parlement Congolais de passer cette loi tant attendue par la population Congolaise qui vise a renforcer la prévention et la répression contre la rébellion en RDC.

« la loi Kamba » vise a punir et décourager tout acteur politique civil ou militaire qui tenterait de prendre les armes pour combattre injustement et illégalement l’armée nationale Congolaise.

Accepter le brassage, le mixage de nos forces armées avec les rebelles quand nous savons que cette opération a conduit à affaiblir notre armée et favoriser l’infiltration de ces inciviques a tous les niveaux de notre administration est une démission de la part de notre parlement et ne doit pas être accepter par notre population.

Après trois décennies de désolation, la RDC se trouve ainsi dans un tournant décisif pour la quête de la paix afin de sortir son peuple du tourment qu’il vit à la suite des agendas bien connus des pays voisins, principalement le Rwanda et l’Ouganda, avec la complicité de certains membres de la Communauté Internationale, dans la perspective de jouir indument de ses ressources naturelles au détriment de ses populations plongées dans une misère noire.

Les raisons avancées par le Rwanda et l’Ouganda pour justifier leur basse besogne en RDC, raisons relayées malheureusement par les Nations Unies, ne tiennent pas la route.

Les FDLR (Forces Démocratiques pour la Libération du Rwanda), groupe armé rwandais, et les ADF (Forces Démocratiques Alliées), groupe armé ougandais, ne sont pas en RDC du fait des Congolais et ne constituent nullement aujourd’hui un danger pour leurs pays respectifs.

Ceci dans la mesure où il n’y a pas à ce jour d’attaques perpétrées à partir de la RDC contre leurs pays.

Toute la population Congolaise invite le parlement Congolais a faire passer la Loi Kamba et se mobilise derrière le gouvernement et le Parlement Congolais afin de faire échec aux velléités expansionnistes du Rwanda et Ouganda et de défendre la souveraineté de la RDC.

Eric Kamba, Coordonnateur du CADA.

Noel Nzogu

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