Fayulu sur le propos de Jean Mbuyu : “ Je retiens qu’ils ont volé le pouvoir du peuple et l’ont confié à un receleur ”

L’opposant Martin Fayulu ne s’est pas laissé marbre, et est notamment intervenu à la suite de sortie médiatique fracassante de Jean Mbuyu, collaborateur du président honoraire Joseph Kabila à travers laquelle, il a confirmé qu’avant la publication de la présidentielle de 2018, une négociation avec Martin Fayulu et ensuite Félix Tshisekedi était sur la table.

Dans son compte Twitter ce jeudi, Martin Fayulu, a notamment clarifié qu’il n’était pas consulté, comme l’a relevé au lendemain, Jean Mbuyu. Selon l’opposant, la sortie médiatique du collaborateur de Joseph Kabila démontre que Félix Tshisekedi a volé le pouvoir. 

“ Je retiens de la sortie médiatique de Me Jean Mbuyu l’aveu qu’ils ont volé le pouvoir du peuple et l’ont confié à un receleur. Ce qui est sûr, Me Mbuyu et son équipe n’ont jamais discuté avec moi. « Aucun vice n’est beau, mais le plus laid de tous, c’est de mentir ». Arrêtez de distraire les Congolais(es) ”, a ainsi écrit dans son compte Twitter, le candidat malheureux à la présidentielle 2018.

Selon Jean Mbuyu, Félix Tshisekedi était le plan B, prévu dans les négociations. 

“ J’étais envoyé pour négocier avec Fayulu, il m’a dit, moi ? Pas question de négocier, je passe au pouvoir vous allez en prison. Et puis on est allé voir Felix…. Donc, c’est le régime qui est venu ”, avait vendu la mèche, Jean Mbuyu.

Pour rappel, en 2019, l’ancien ministre des Affaires étrangères Françaises, Jean-Yves Le Drian, avait estimé que L’élection présidentielle de 2018 en République démocratique du Congo s’était conclue sur « une espèce de compromis à l’africaine. 

“ L’élection s’est achevée finalement par une espèce de compromis à l’africaine. Je ne vois pas pourquoi on le remettrait en cause aujourd’hui. Félix Tshisekedi est devenu président dans une configuration très particulière et propre à la République du Congo », avait-il dit.

Après la publication de la présidentielle, l’opposant Fayulu qui estimait gagner l’échéance avait exigé que les résultats du scrutin soit publié bureau par bureau, une chose qui ne sera jamais faite, car la CENI n’avait pas répondu à ses exigences et que la cour constitutionnelle avait labellisé l’élection de Félix Tshisekedi.

Saisissant la cour constitutionnelle pour obtenir un “ gain de cause ”, Martin Fayulu avait vu sa démarche, accoucher d’une souris.