IXèmes Jeux de la Francophonie : Tshisekedi rentre rassuré de la tenue de cette compétition après son énième visite aux sites samedi
Le compte à rebours pour le coup d’envoi, le 28 juillet 2023, des IXème Jeux de la Francophonie prévus à Kinshasa, est bel et bien en marche. Le président de la République, Félix Tshisekedi, dont le pays est au cœur de l’organisation, a effectué, samedi, ce qu’on peut aller la toute dernière visite sur les sites devant abriter cette compétition, longue de 9 jours( du 28 juillet au 06 août 2023).
D’après la presse présidentielle, le chef de l’État, accompagné du premier ministre Jean-Michel Sama et de la ministres de la culture et arts ainsi que du ministre de la Communication, s’est rendu «successivement au stade des Martyrs et tata Raphaël».
« Toutes les infrastructures sportives, à l’instar des gymnases jumelés pour le basket-ball, le terrain annexe de football et la piste d’athlétisme, sont prêtes à accueillir les athlètes», a rassuré le président de la République, l’ingénieur Joseph Ajuami, superviseur des travaux au Stade des martyrs.
Au stade Tata Raphaël, Tshisekedi se montre «optimiste»
Après sa visite au mythique stade des Martyrs, qui a reçu une cure de jouvence, Félix Tshisekedi, qui tient mordicus à la tenue des 9es jeux de la Francophonie dans son pays, a traversé de l’autre côté du boulevard triomphal pour également palper du doigt le bijou qu’est devenu le stade Tata Raphaël de la Kethulle. À en croire sa presse, le chef de l’État « s’est plutôt montré optimiste au sujet des travaux réalisés». De la salle d’accréditation aux salles des gymnases, de table de tennis, de judo et lutte libre, les travaux sont évalués à 95%».
«À l’issue de cette quatrième et dernière ronde, le Président Tshisekedi a été rassuré de la tenue effective de ce grand événement à Kinshasa, une première pour la RDC, deuxième plus grand pays francophone au monde après la France», lit-on d’une dépêche de la presse du président de la République.
Dans la capitale Kinoise, les habitants sont dans la fièvre de vivre ce grand événement, autrefois dubitatif à cause de la lenteur de la construction des infrastructures sportives et de l’hésitation de certaines nations à dépêcher leurs athlètes. Ces jeux, selon la présidence, ont généré plus de 10 000 emplois directs et 15 000 indirects au profit des Congolais ».
Samyr LUKOMBO