Kinshasa : l’absence confirmée de Louise Mushikiwabo aux jeux de la francophonie
la secrétaire générale de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), Louise Mushikiwabo, ne sera pas présente pour les neuvièmes jeux de la francophonie qui se dérouleront à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo du 28 juillet au 06 août de cette année en cours. Son absence officielle a été confirmée par sa porte-parole.
« Contrairement à ce qu’a annoncé lundi soir le gouvernement congolais, la secrétaire générale de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), la Rwandaise Louise Mushikiwabo, ne sera pas à Kinshasa pour les Jeux de la Francophonie, a indiqué mardi sa porte-parole. (AFP) ».
Dans des propos rapportés par le journaliste Pascal Mulegwa, Oria Vande Weghe, porte-parole de Louise Mushikiwabo qui s’est confiée à AFP s’est exprimée en ces termes : « Louise Mushikiwabo « ne sera pas là » pour les neuvièmes jeux de la francophonie à Kinshasa, elle sera représentée par l’administratrice de l’OIF, Caroline St-Hilaire », a-t-elle précisé.
Selon Oria Vande Weghe, la RDC avait annoncé le 21 juin dernier qu’une invitation formelle serait adressée à Mme Mushikiwabo par le ministère congolais des Affaires étrangères.
« Or, cette invitation n’a jamais été reçue, a précisé Oria Vande Weghe. « Malheureusement, cela porte à confusion et a poussé la secrétaire générale à reconsidérer son voyage», a-t-elle ajouté.
En briefing presse lundi à Kinshasa, le gouvernement de la RDC a rassuré la sécurité de la secrétaire générale de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), Louise Mushikiwabo. C’était le ministre de l’intérieur et sécurité Peter Kazadi qui avait assuré sur sa sécurité.
Cette assurance avait pour le but d’écarter des doutes sur les menaces que la Rwandaise Louise Mushikiwabo subirait une fois qu’elle venait à fouler ses pieds sur le sol Congolais, tout en comprenant les relations tendues entre la RDC et le Rwanda depuis des mois maintenant. Kinshasa accuse pour rappel, Kigali de soutenir les rebelles M23 dans le Nord-kivu.
MICHÉE EFOYA