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La loi Kamba : Une pillule que Félix Tshisekedi doit avaler pour que la RDC ne connaisse plus de « rébellion »

« Libérer le Congo de ses maux », c’est l’alibi que plusieurs chefs rebelles ont usé pour prendre les armes dans le but de conquérir le pouvoir en République Démocratique du Congo, sans imaginer une seconde les conséquences qui pourraient surgir après, même si l’action réussissait.

Née de la colonisation, la République Démocratique du Congo, pays qui a obtenu son indépendance en 1960 par le concours entre autres de la lutte de Patrice Émeri Lumumba, Premier ministre à l’époque, ne cesse de connaître d’avantage des personnages civils ou militaires qui pensent la libérer de nouveau.

Être rebelle ne devrait seulement pas être compris comme celui qui recourt aux armes, c’est aussi le fait de se rebeller dans toutes les formes contre l’autorité établie.

Si hier, nous avons connu des Pierre Mulele, Théodore Bengila, Louis Bidalira, Gaston Soumialot, Nicolas Olenga, Laurent-Désiré Kabila et Kunda Batuare, aujourd’hui, il a été signalé que le Général John Numbi évolue aux côtés des rebelles du M23 qui sèment la terreur dans la partie Est de la RDC.

Prenons le cas d’une rébellion réussie. Grâce à l’aide de l’Alliance des Forces Démocratiques pour la Libération du Congo-Zaïre (AFDL), Laurent Désiré Kabila est parvenu, en 1997, à renverser le Pouvoir dictatorial de Joseph Désiré Mobutu après 32 ans de règne. Mais les conséquences n’ont pas traîné à naître.

Lorsque le nouveau Chef de l’État a voulu se dissocier de ses anciens partenaires notamment le Rwanda et l’Ouganda, cela avait provoqué la deuxième guerre du Congo en 1998 et ceci après le limogeage du Rwandais James Kabarebe comme Dircab du Chef de l’État.

Seule la Loi Kamba s’avère la pillule à avaler pour Tshisekedi de préserver la paix en RDC.

Une situation presque similaire avec le limogeage de John Numbi comme Inspecteur Général des Forces Armées de la République Démocratique du Congo après la révélation de son implication dans l’assassinat de Floribert Chebeya qui provoqué beaucoup de pression des ONG de Droit de l’Homme et les États-Unis d’Amérique.

John Numbi a été accusé par la suite d’allumenter les miliciens maï maï « Bakata katanga ».

Et d’ailleurs selon la dernière nouvelle, John Numbi serait entrain monter un Coup d’État contre le régime Tshisekedi avec un indic du service de renseignement de l’armée belge.

Faut-il laisser sans ennui ceux qui ont recouru et qui recourent à la rébellion ?

« La loi Kamba » initiée par l’ASBL Congo Action pour la Diplomatie Agissante, coordonnée par Éric KAMBA, prévoit des mesures draconiennes qui certainement devront décourager le recours à la rébellion en RDC, pays qui peine de décoller à cause du recule enregistré comme conséquence des rebellions perpétrées par des congolais ayant perdu la raison.

D’autre part, les révoltes que l’on enregistre à chaque fois et qui se soldent par les insurrections, discours de haine communautaire, tribale ou xénophobe, la loi Kamba doit y penser tout en respectant la liberté d’expression garantie par la constitution.

il faut noter que ladite loi prévoit des sanctions telles que :

  • La perte de la nationalité Congolaise par toute personne ayant pris les armes contre la nation congolaise ;
  • La perte de tout droit politique pour toute personne ayant pris les armes contre la nation congolaise ;
  • L’emprisonnement à vie pour les membres active ou pas des groupes rebelles ;
  • La confiscation de tous les biens pour les membres active ou pas des groupes rebelles.
  • Les rebelles ne peuvent pas être intégrés dans l’armée car le brassage, mixage, démobilisation, réinsertion, affaiblissent l’armée qui devient infiltrée et trop affaiblie, incapable de défendre les personnes et leurs biens ainsi que l’intégrité territoriale.
  • Tout celui qui a pris les armes pour combattre l’armée congolaise, ne peut plus accéder aux fonctions publiques, ni être repris dans l’armée congolaise et leur nationalité congolaise doit être révoquée.

Les initiateurs de « la loi Kamba », les membres du CADA proposent à ce que cette loi passe en discussion à la session de mars au niveau de l’Assemblée Nationale de la RDC.

Noel Nzogu

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