POLITIQUE

Congolité en RDC : Bintu Keita, représentante spéciale du secrétaire général de l’ONU, rappelle que processus électoral doit être inclusif 

La question de “ Congolité ”, en République démocratique du Congo en interne fait énormément parler d’elle et attire des réactions à l’extérieur. Alors que concernant le sujet les Congolais ont des avis qui s’y opposent, Bintu Keita s’est exprimé elle aussi quant à cela. 

Ce mardi, la représentante spéciale du secrétaire général de l’organisation des nations unies rappelle le sens inclusif du processus électoral en RDC.

« Le processus électoral doit être inclusif. Aucun congolais ne pourrait être exclu sur la base de son origine, de celle de ses parents ou de son conjoint », a-t-elle déclaré avant de continuer : Je note également avec inquiétude des incidents d’intimidation et d’empêchement d’enrôlement de civils sur la base de leur identité ou faciès. Il est important de relever que ces incidents ont été dénoncés par les autorités congolaises ».

S’agissant de la “ Congolité ”, il faut souligner que c’est une proposition de loi appartenant au candidat malheureux à la présidentielle 2018, Noël Tshiani, voulant effectivement le verrouillage à des fonctions régaliennes en RDC dont la présidence pour ne réserver qu’aux Congolais nés de père et de mère. Cette proposition de loi ne pourra pas accoucher d’une souris car l’assemblée nationale a déjà inséré cette dernière en session de mars pour en débattre. 

Dans le public, cette démarche est autrement considérée comme des moyens pour bloquer la candidature à la présidentielle 2023 de Moise Katumbi , lui de part ses origines n’étant pas Congolais de père et de mère. 

MICHÉE EFOYA

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