ECONOMIEPOLITIQUE

SICOMINES : l’ODEP dénonce les tentatives de corruption de son directeur par le groupe d’Entreprises Chinoises !

En République démocratique du Congo, le méga rapport de l’inspection générale des finances ( IGF), publié en février dernier, concernant les conclusions de la convention de collaboration d’avril “2008 ”entre le pays et le groupement d’entreprises Chinoises, mettant en avant des brèches sur des précisions financières tronquées, de manquement sur le versement par des sociétés Chinoises, en faveur du trésor public congolais, a laissé de dizaines de milliers de Congolais en bouche bée car, la convention n’aura qu’à accoucher d’une souris.

Alors que le camp Chinois avait nié les allégations de l’IGF, ce dernier n’en voudra plus prendre aucun risque et tenterait plutôt de mettre le paquet pour une issue favorable.

En effet dans une déclaration, L’Observatoire de la Dépense Publique ( ODEP), faisant partie des structures citoyennes de la RDC, voulant avoir plus des éclairages sur le contrat signé entre la RDC et le GEC, dénonce les tentatives de corruption de son président Florimond Muteba par le groupe d’Entreprises Chinoises.

« En effet, dans une missive du 29 mars 2023, le Groupe d’Entreprises Chinoises a intéressé le PCA de l’ODEP, Florimond MUTEBA pour occuper la fonction du Représentant de cette filiale en République Démocratique du Congo. Ce que l’ODEP qualifie de tentative de corruption au regard du scandale SICOMINES mis à nu dans le rapport de l’Inspection Générale des Finances (IGF) », dit-il dans cette déclaration.

Dans son rapport, l’inspection générale des finances, avait relevé que la RDC, ayant les finances dans le rouge n’a encaissé que 800 millions de dollars sur les 10 milliards possibles qu’elle aurait plutôt renfloué ses caisses dans la signature du contrat avec le GEC.

Le même rapport avait également décrié la violation par SICOMINES, de l’article 1er de l’Arrêté Royal du 22 juin 1926 qui précise dans son premier point que « le statut doit indiquer la désignation précise des associés qui doivent fournir des valeurs avec l’indication des obligations de chacun ».

Plusieurs personnalités du pays dont celles qui avaient travaillé sous l’ère Joseph Kabila sont également impliquées dans cette tragédie financière. Matata Ponyo dont le nom avait été cité parmi les signataires du contrat en 2008, avait alors indiqué qu’il n’en avait signé car il était précisément Directeur Général du BCECO et non ministre des finances à l’époque.


MICHÉE EFOYA

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *