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Affrontements entre policiers et militants de l’opposition lors de la marche du samedi dernier : Martin Fayulu le vrai Pyromane ?

Les quatre (4) leaders de l’opposition ont été tous dans la rue, samedi 20 mai dernier, pour dénoncer notamment la vie chère, la situation sécuritaire dans l’Est. Cette marche, organisée à Kinshasa après plusieurs reports( gouverneur et eux-mêmes), a été soldée par plusieurs blessés graves, tant du côté des forces de l’ordre que du côté des manifestants, qui du reste n’avaient pas respecté l’itinéraire établi par le gouverneur de la ville.

Il s’en est suivi, comme d’habitude, des condamnations de part et d’autre, qualifiant la police de tous le noms d’oiseaux, traitant le président de la République d’un dictateur.

Comme dans un proverbe, « quelle que soit la durée de la nuit, le soleil apparaîtra». Dans une vidéo devenue virale, l’on aperçoit Martin Fayulu, président de l’ECIDé et l’un des organisateurs de ladite marche, inciter les militants à s’affronter avec les policiers qui voulaient disperser la manifestation à cause du non-respect des instructions.

Dans cette même vidéo, on l’entend dire: «ramassez des pierres, pourchassez-les!»

À voir cette image, une majorité de l’opinion se dit très déçue que ce soit celui qui se fait passer un président élu, verser dans des actes d’invitation à la violence.

Dans un tweet, le porte-parole du gouvernement qui dénonce une violence planifiée et commandée par l’opposition, appelle l’ambassade des États-Unis à Kinshasa, de la Grande-Bretagne, la CENCO et l’Union Européenne, «de prendre le courage de dénoncer et condamner Martin Fayulu pour cet acte prémédité contre la police», ce, après qu’ils ont chargé le gouvernement.

Patrick Muyaya accuse l’opposition de miser sur le chaos par peur des élections, ce qu’il considère comme «une grosse erreur stratégique».

Cette même opposition, tient mordicus à organiser un sit-in, ce jeudi 25 mai 2023, devant la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), pour exiger la recomposition de cette institution d’appui à la démocratie, mais pourtant interdit par l’autorité urbaine, qui parle d’une zone neutre.

À en croire le VPM de l’intérieur qui visitait le petit garçon fortement bastonné par quelques éléments de la police, le souhait de l’opposition était de voir beaucoup de gens mourir, se blesser et se casser. Comme cela n’est pas arrivé, ajoutait-il, les opposants ne sont pas contents.

Samyr LUKOMBO

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