Est de la RDC : un député Français a déposé une résolution condamnant le soutien de Paul Kagame à la rébellion M23
Le député Français Carlos Martens Bilongo a déposé mardi, une résolution visant à condamner Paul Kagame, président Rwandais pour son soutien aux rebelles M23, qui s’affrontent depuis plusieurs mois maintenant, avec les forces armées de la République démocratique du Congo ( FARDC) dans la province du Nord-Kivu. Ces affrontements qui ne montrent à présent aucun signe d’apaisement, faisant des déplacements massifs des populations et des morts dont les enfants, craignant aussi une guerre à grande échelle.
Dans un document, ce député s’est notamment basé sur, entre autres des rapports des experts de l’organisation des nations unies ( ONU). Rappelons que Son texte est soutenu par tous les députés du mouvement la France insoumise(LFI).
Inquiet de la situation humanitaire dans le Nord-Kivu à cause de la guerre, Carlos Martens Bilongo a par ailleurs exhorté les dirigeants Français à agir en urgence pour aider les personnes en conditions de déplacements.
Le député a en outre accusé le président Français Emmanuel Macron de fermer les yeux face à la situation.
Pour rappel, les Congolais accusent la France de “ complicité ” au sujet de l’agression de leur pays par le Rwanda. Les Congolais accusent les autorités Françaises de ne pas être “ directes ” en mots pour condamner l’agression Rwandaise à l’instar de l’Espagne ou encore de l’Allemagne.
En visite officielle à Kinshasa en mars dernier , le président Emmanuel Macron en conférence de presse conjointe avec son homologue Félix Tshisekedi, sans condamner le Rwanda, avait appelé la rébellion M23 de se retirer des zones qu’elle occupe. Force est de constater que malgré l’ultimatum qu’il avait donné, les rebelles M23 continuent à conquérir des villages du Nord-Kivu, dans l’Est de la RDC.
Pour répondre aux besoins humanitaires, le chef de l’état de la France avait annoncé une aide humanitaire de 34 millions d’euros. Il avait également annoncé un envoi de fret d’urgence à Goma avec l’Union européenne.
Michée Efoya