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RDC : Albert Fabrice Puela et le DG du FONAREV échangent sur la possibilité de réconcilier les victimes de violence sexuelle avec la nation

Le ministre national des Droits Humains, Albert Fabrice Puela passe la pogne au DG de FONAREV, Lucien LUTUNDULA, après une séance de travail, jeudi 20 juillet 2023, à Kinshasa| Photo by Ministère des Droits Humains.

Le ministre des Droits Humains, Albert Fabrice Puela et le Directeur Général du Fonds National de Réparation des Victimes de Violences Sexuelles et de crimes contre l’humanité ( FONAREV), Lucien LUTUNDULA, ont échangé, jeudi 20 juillet, sur la possibilité de réconcilier les victimes des violences sexuelles avec la nation.

Aux bureaux de travail du ministre des Droits Humains, les deux personnalités ont passé au peigne fin les actions prioritaires à mener, les différents sujets sur les missions du FONAREV, les questions principales à aborder et plusieurs autres détails sur le rôle de ce fonds.

« Nous avons réfléchi autour du type des relations que nous devons avoir», s’est confié à la presse Lucien LUTUNDULA, le patron du FONAREV, qui a remercié le président de la République pour la mission lui confiée.

Pour renchérir, le DG de ce fonds qui prend en charge les victimes des violences sexuelles et des crimes contre l’humanité, a défini la raison de leur mission, qu’est «la justice transitionnelle car il y a beaucoup de critiques même au niveau international, parce qu’il n’y avait pas en RDC une institution qui s’occupait des victimes des violences sexuelles».

Pour Lucien LUTUNDULA, « il s’agit d’une grande responsabilité de réconcilier les Congolais entre eux à travers des différentes actions», vu l’immensité de la cartographie de la violence en RDC.

«Notre rôle», poursuit Lucien LUTUNDULA, « est de parcourir littéralement la RDC pour essayer de réconcilier les victimes avec la nation ».

Le DG du FONAREV a, enfin, égrené les différentes formes des réparations envisagées pour les victimes, tant au niveau individuel et collectif dans le but de conclure avec une note d’espoir.

«Le programme est vaste. Il y a la partie réparation, la partie accompagnement au niveau de la justice, la partie mémorielle, er la partie reconstruction ou relèvement. Tous les aspects de la justice transitionnelle seront abordés avec ferveur », a-t-il expliqué dans sa conclusion.

Samyr LUKOMBO

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