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RDC : Il est sans contredit que l’accord de Nairobi, le deal politique qui a rendu possible l’accession à la magistrature suprême de Félix Tshisekedi a mis ensemble aussi bien les points forts de l’UDPS Tshisekedi que ceux de l’UNC, parti cher à Vital Kamerhe.(Tribune)

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Accord de Nairobi : apport de l’UNC et ses alliés ( Tribune)
D’aucun peut affirmer sans ambages que  »le Mwalimu », Vital Kamerhe ne s’était pas emmené bredouille sur la table des discussions ayant abouti à cet accord politique historique.
Dans son carquois figurait sans nul doute des vaillants hommes et dames au nombre desquels, l’on ne saurait ignorer les alliés emblématiques qui ont contribué à l’avènement de ce régime que plusieurs forces n’ont pas voulu voir venir.
Ces alliés dont on ne parle que très peu aujourd’hui ont essentiellement ramené à l’UNC, des voix tant au profit du candidat président de la République, Félix Tshisekedi qu’en termes de contribution au seuil fixé par la CENI pour que l’UNC obtienne des sièges, notamment par les voix récoltées par chacun d’eux aux législatives nationales ou provinciales, pour ne citer que ces deux aspects et non les moindres de leur apport politique lors des scrutins de décembre 2018.
« Les alliés ici présents et d’autres qui n’ont pas pu venir avec nous sont alliés de l’UNC. Il ne faut pas l’oublier. Et ils font partie du CACH qui est le regroupement de l’UNC et alliés qui a donné un apport décisif pour la victoire du chef de l’Etat, son excellence monsieur Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo. Donc, ce pouvoir, il est nôtre »disait Kudura Kasongo au lancement de RAFA-UNC.

Cependant, il ressort de nos informations que l’UNC ressemble de plus en plus à une équipe de foot qui se prépare à jouer un match avec handicap, eu égard aux nombreux joueurs qui refusent d’aller aux prochaines élections sous les couleurs du rouge et blanc.

En cause, parait-il, le manque d’équité dans le partage du pouvoir difficilement conquis.

Vague de démission : Des élus qui claquent la porte

De 2022 à 2023, un phénomène désolant se produit au sein de l’Union pour la nation congolaise.
Une succession des lettres de démission des cadres mais également des élus sont annoncés et largement diffusés dans les médias.
Dans ce lot, Crispin Mbindule, l’élu de la ville de Butembo, qui, après avoir quitté l’UNC a récemment fait son adhésion au parti présidentiel, UDPS.
Le député national Édouard Kiove Ngola qui a claqué la porte de l’UNC pour  »des raisons personnelles’’.
Bien que la liste ne s’arrête pas à ces deux exemples patents, des questions cruciales se posent :

Pourquoi donc la maison du Pacificateur se vide-t-elle de ses enfants ?
Il n’y aurait-il plus de paix sous le toit de l’UNC ? Pourquoi une telle hécatombe ?
Question mark !

Des alliés emblématiques lâchent Vital Kamerhe

En plus de nombreux départs de ses élus, Il s’observe par ailleurs le départ massif de la majorité des alliés de l’UNC et pas des moindres.
Il est intriguant qu’en dépit de la place prépondérante de l’UNC au sein de l’actuelle majorité présidentielle, ses alliés lui tournent le dos alors qu’il y a tellement de pouvoir à se partager.

Parmi ces alliés emblématiques qui semblent avoir pris leur distance de Vital Kamerhe, nous pouvons citer le très bouillant Pathy Katanga qui, pourtant avait créé une structure dénommée « Ligue des Kamerhistes », le départ de Me Banikina Balky avec son parti l’UFP, le départ du Dr Distingué Tshibangu qui était l’un des coordonnateurs de la structure UNC et Alliés ou encore le FIS, parti cher à l’ancien porte parole du Chef de l’Etat en la personne de Kudura Kasongo.
Peut-être que ce dernier possède les réponses que notre rédaction se pose car d’aucun se souvient de l’un de ses tweets lors de la formation du gouvernement Sama Lukonde 1 dans lequel, il déclarait : « Le Président Félix est correct. Très correct. Il donne 4 postes à l’UNC ! Mais l’UNC ne donne rien aux alliés emblématiques qui ont participé à la victoire du CACH et de Félix : Kudura Kasongo, Danny Muana Nteba, Paty Katanga, Mwenze Kongolo oubliés pour une seconde fois ».

Est-ce donc cela la raison ?
L’UNC de Vital Kamerhe aurait-elle mangé la main qui l’a nourrie ? Causant ainsi son isolement par ses alliés et la vague des démissions de certains de ses cadres ?

Face à ce départ légion, l’opinion n’attend qu’à être éclairé sur cette nébuleuse qui fait craindre une dégringolade en termes du nombre d’élus UNC aux élections qui profilent à l’horizon, ce qui ne serait pas du tout de bonne augure pour le poids politique de Vital Kamerhe dans la prochaine législature.

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