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RDC : vers la modernisation de la voie ferrée Kinshasa-Matadi!

Port de Matadi, en province du Kongo central, en bordure du fleuve Congo| @photo droit tiers.

Le trafic Kinshasa—Matadi, coupé il y a 2 ans déjà à cause de plusieurs têtes d’érosion, qui jonchent le trajectoire du chemin de fer, avait figuré parmi les questions traitées lors du 107e conseil des ministres, vendredi 4 août. Félix Tshisekedi, qui l’a présidé, a trouvé l’urgence de réhabiliter cette voie ferrée, dont la dégradation est entre autres à la base «de cas d’accident» sur la RN1.

Long de 366 Kilomètres, le trafic entre la ville de Matadi (Kongo central) et la ville de Kinshasa n’est plus opérationnel à cause de son état, «caractérisé à ce jour par sa vétusté et son obsolescence et nécessite des moyens financiers importants pour sa modernisation», a indiqué Félix Tshisekedi lors du 107e conseil des ministres vendredi, présidé sa férule.

Il estime que «la modernisation de la voie ferrée Matadi-Kinshasa, exploitée par la Société
des Transports et de Ports (SCTP) demeure une préoccupation pour le Gouvernement qui a été chargé, lors de la 82ème réunion du Conseil des Ministres du 13 janvier 2023, de présenter un projet en vue d’envisager des solutions adaptées pour sa réalisation».

«Cette modernisation de la voie ferrée est plus qu’attendue d’autant plus que le trafic routier des camions acheminant des conteneurs dans les deux sens Kinshasa – Matadi, connaît une croissance exponentielle. Ce qui cause de plus en plus des phénomène de congestion tout au long de ladite Route Nationale numéro 1 y compris aux différents postes de péages, sans compter le cas du nombre d’accidents qui, dans certaines situations, entraînent des pertes en vies humaines», a démontré Félix Tshisekedi.

«Devant l’évidence de ce besoin de financement urgent pour la réhabilitation complète de cette voie ferrée à court terme», poursuit-il, « le recours à un partenariat Public-
Privé (PPP) s’avère indispensable».

Il «a constaté que les deux protocoles d’accord signés, l’un avec le Gouvernement et l’autre avec la SCTP, et un partenaire privé, ARISE, enregistrent peu de progrès depuis leur signature», a rapporté le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya.

«La Ministre d’Etat, Ministre du Portefeuille et le Ministre des Transports, Voies de Communication et Désenclavement ont été chargés de recourir au COPIREP afin de procéder à la reprise de ce dossier, et de présenter un état des lieux dans l’objectif de conclure un Partenariat Public Privé quant à la modernisation de cette voie ferrée», a-t-il conclu.

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