RDC : le gouvernement réfute les allégations de l’ONG Human Rights Watch sur l’oppression des opposants !
Le porte-parole du gouvernement Congolais, Patrick Muyaya a dans un communiqué publié mercredi, répliqué sur le rapport l’ONG Human Rights, réfutant catégoriquement les allégations portées par cette organisation américaine, consacrée à la défense des droits de l’homme.
Dans ce communiqué dont notre rédaction a la copie , le gouvernement de la RDC se vante qu’il accorde une valeur primordiale à la protection des droits humains et aux idéaux démocratiques qu’ils incarnent.
« la date prévue des élections, fixée au 20 décembre, symbolise notre détermination à garantir des processus électoraux exempts de toute opacité, caractérisés par leur impartialité », estime-t-il.
D’après ce communiqué, Le prétendu ciblage de l’opposition politique, mis en avant avec insistance par Human Rights Watch, se heurte aux faits concrets.
Par ailleurs à en croire la même source, Face aux cas spécifiques cités par Human Rights Watch, le Gouvernement insiste sur la pertinence des mesures prises pour des motifs de sécurité et de maintien de l’ordre public.
« La démocratie se renforce à travers le respect des règles, non par le recours à la violence. La stratégie d’une partie de l’opposition consistant à discréditer le processus électoral ne saurait prévaloir. Nous garantissons que les élections se dérouleront dans la sérénité, permettant ainsi au peuple congolais de choisir librement son dirigeant », dit Kinshasa.
Dans la foulée, Le Gouvernement de la République Démocratique du Congo reconnaît l’importance du travail accompli par l’ONG Human Rights Watch en tant que défenseuse des droits humains.
« Nous invitons les responsables de cette organisation à venir échanger avec les autorités dans un esprit de collaboration constructive. Le partage d’informations permettra de rassurer sur les préoccupations et de renforcer les efforts communs en faveur de la démocratie et des droits fondamentaux », précise le communiqué.
Rappelons que l’ONG « Human Rights Watch » a affirmé mardi que les autorités de la République démocratique du Congo ont pris pour cible des dirigeants de partis politiques d’opposition, en restreignant leurs libertés fondamentales et en arrêtant des cadres de partis.