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Afrique : face aux coups d’État militaires, l’honorable Prof. Dr. Alphonse Benza Kongawi propose une nouvelle approche pour accéder, exercer et conserver le pouvoir dignement (Tribune).

On ne peut pas employer les mêmes méthodes, jugées peu efficaces et contreproductives et s’attendre aux résultats escomptés.
Qu’on l’approuve ou qu’on la condamne, adepte ou alter, la stabilité des institutions politiques en Afrique répond à deux exigences :
-Exogènes, les intérêts des puissances, des alliés, des adversaires et surtout ceux des puissances occidentales néo coloniales encore nostalgiques aux motivations profondes de la colonisation pour dominer les 3A (Afrique, Amérique et l’Asie), exploiter les matières premières si pas gratuitement, mais à vil prix, susceptibles d’approvisionner les industries occidentales, et faire de ces espaces, les champs, les débouchés des produits finis transformés dans celles- ci ;
-Endogènes, entretenir la bourgeoisie compradore, la fausse bourgeoisie recrutée pour perpétuer l’occupation coloniale en se fondant sur des institutions politiques créées pour le besoin de la cause sur base des constitutions et lois téléguidées et taillées sur mesure .
Cependant,la guerre froide avec ses conséquences des guerres par procuration ayant déchiré le tiers monde et dont la fin a laissé la place à l’émergence d’une hyperpuissance Américaine contestée par les Etats parias, ayant recouru au terrorisme comme mode des revendications et de contestation !!!
La guerre Russo-Ukrainienne ouvrira la boîte à pandore en sonnant le glas cette vision manichéenne du monde, offrant ainsi l’occasion aux Etats Africains lassés par les régimes démocratiques chauve-souris, souvent pérennisés contre la volonté du souverain primaire, ce qui justifierait le printemps Africain des coups d’État militaires contre les coups d’État constitutionnels !!!
Une nouvelle approche s’avère indispensable dans la conception de l’accès, de l’exercice, de la conservation du pouvoir et surtout de la définition et de la préservation de l’intérêt national pour fédérer les forces vives de chaque pays Africain.


La myopie pathogène négligeant un tel paradigme de soft politic accentuera davantage l’instabilité des institutions et de surcroît retardera le développement tant voulu et vivement souhaité !!!
Sé/Prof. Alphonse Benza Kongawi, PhD.

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