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Élection présidentielle : Noël Tshiani, candidat de l’intolérance et de l’injure facile ( Tribune)

Après ses nombreuses années passées au pays de l’oncle Sam, Noël Tshiani, Banquier et Économiste International, veut s’imposer dans l’arène politique congolaise, faisant fi de ceux qui se sont saignés à quatre veines pendant des moments où la RDC se trouvait dans les zones de haute turbulences ( le Zaïre avec Mobutu, l’oppression de la Kabilie et le saint frusquin)

Celui qui se passe pour un intellectuel à tout crin, caressant même des ambitions de briguer la magistrature suprême, brille malheureusement par son intolérance notoire et par l’injure facile, vis-à-vis de ceux qui ne voient pas le vent du même sens que lui.

Qui oubliera l’acte ô combien dénoncé par l’opinion publique de l’initiateur de la fameuse proposition de loi dite « de père et de mère », qui, il y a deux ans, quitta, ex abrupto, le plateau de télévision, puisque piqué par une crise de colère, suscitée par les questions lui posées par le journaliste( Jean-Pierre KAYEMBE), qu’il avait d’ailleurs reçu chez lui, à l’hôtel Bervely, à Gombe, où il loue depuis qu’il est revenu des États-Unis.

Le candidat président de la République, qui aujourd’hui se réclame être le candidat unique de l’opposition, réserve souvent des réponses désobligeantes aux Congolais, qu’il prétend diriger un jour. Il suffit de visiter son compte X, anciennement Tweeter, média social à travers lequel il a l’habitude de s’exprimer.

Ce qui est aberrant c’est l’arrogance de Noël Tshiani, qui, dans un poste X du 9 novembre, traitait Moïse Katumbi, président de L’Ensemble pour la République et ancien gouverneur du Katanga, «d’illettré, assis sur des richesses volées ».

Le comble, c’est lorsque ce scientifique s’en prend à un journaliste, pas le moindre, Israël Mutala, qu’il a qualifié de « Pauvre» de «journaleux» et de «corrompu», et ce, sans aucune preuve, juste parce que ce dernier avait donné son point de vue sur sa proposition de loi, qui d’ailleurs clive d’ores et déjà la société congolaise.

En effet, les hommes publics sont souvent appelés à la retenue, à éviter de rivaliser avec leurs abonnés dans les réseaux sociaux, de peur de tomber dans des débats de caniveau. Néanmoins, Noël Tshiani, lui, va jusqu’à utiliser des phrases qui frisent l’injure, à l’endroit de ceux qui s’opposent à ses idées. Pathétique pour un futur président de la République furibond et imbu de lui-même.

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