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RDC : la Monusco appelle l’Alliance du Fleuve Congo de Nangaa et Bisimwa à renoncer «à tout acte de violence susceptible à déstabiliser la RDC»

Bintou Keita, Représentente du SG de l’ONU en RDC et cheffe de la Monusco. Photo droits tiers.

La Représente du secrétaire général des Nations unies en RDC et cheffe de la Mission des Nations pour la Stabilisation du Congo(MONUSCO), Bintou Keita, s’est dite préoccupée par la création, vendredi 15 décembre en Nairobi, au Kenya, d’une nouvelle plateforme politico-militaire dénommée « Alliance du Fleuve Congo ( AFC), chapeautée par Corneille Nangaa, ancien président de la CENI, et de Bertrand Bisimwa, patron du groupe rebelle M23, qui décime dans l’est de la République Démocratique du Congo.

Dans un post X, samedi, Bintou Keita appelle l’AFC a renoncer à tout acte visant à déstabiliser la RDC, mais d’opérer dans le cadre de la constitution et au respect des droits de l’homme et l’État de droit.

«Je suis extrêmement préoccupée par la création d’une nouvelle plateforme politico-militaire dénommée « Alliance Fleuve Congo » (AFC). J’appelle tous les acteurs politiques à opérer dans le cadre de la Constitution et à respecter les droits de l’homme et l’Etat de droit. J’exhorte l’AFC à renoncer à tout acte de violence susceptible de déstabiliser la RDC. J’appelle également le M23 à respecter les termes de la « Feuille de route de Luanda » et à désarmer sans condition», a-t-elle écrit sur X, anciennement Twitter.

Ce samedi, le vice-premier ministre en charge des affaires étrangères, Christophe Lutundula, avait convoqué l’ambassadeur Kenyan accrédité à Kinshasa pour des explications quant à ce. Finalement, Kinshasa décide de rappeler ses ambassadeurs à Nairobi et auprès de l’East Africa Community(EAC), organisation à laquelle la RDC avait intégré grâce à ses relations avec le Kenya.

D’après Corneille Nangaa, qui est en exil depuis août dernier, cette plateforme politico-militaire a pour objectif principal la refondation de l’État. « si pour y parvenir il faut prendre le pouvoir, nous le prendrons», a-t-il déclaré sur la Radio France Internationale( RFI).

Samyr LUKOMBO

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